Un treck mémorable

Cet article est dédicacé à Thierry, Corinne et leurs enfants, à qui nous souhaitons de vivre la même aventure cet été !

C’est grâce à Fabrice, lors de notre semaine passée avec Tokae, que nous avons pu aller découvrir la région des Cardamones, lors d’un treck mémorable.

Le best of

Comme tout bon media qui se respecte, en cette période de fin d’année, nous nous devons de vous repasser les meilleurs moments de l’année 2013. Non pas nos meilleurs souvenirs, mais les articles que vous avez préférés, si du moins nous pouvons croire les statistiques …

La page la plus lue, est la présentation de la famille… Eh oui, normal, c’est quand même important de savoir qui nous sommes…

L’article le plus lu est M+1. Vous étiez probablement curieux de notre bilan un mois après le départ, et vouliez vous assurer que nous allions tenir bon…

L’article avec vidéo le plus regardé est Welcome in Mumbai. Normal, on venait d’arriver et vous vouliez savoir ce qu’on devenait…

Le clip d’Alad le plus regardé est trudy trips train, décidément, l’Inde vous plait aussi !

Mais là où ça se complique, c’est que quand on regarde les stats de youtube, alors là ça change tout… La vidéo la plus regardée est de loin le Kalap tree (l’Inde encore à l’honneur)

Et si vous avez la bonne idée de nous suivre sur Facebook, pour avoir les coulisses quasi instantanées de nos aventures, voici les posts à succès :

Le post qui a eu la plus grande portée :

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La photo la plus likée a été celle-ci (bon là sur ce coup là vous m’avez un peu déçue, c’était une photo « à la con »… Mais c’est vrai que dans le genre, elle était pas mal !)

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Et enfin, le post le plus commenté :

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Si vous ne connaissez pas ces photos, et le regrettez, vous pouvez nous suivre sur Facebook, y a plein de photos qui ne sont pas sur le blog ! Le lien est juste à droite sur la page d’accueil du blog

Enfin et surtout merci à vous tous pour votre suivi, vos commentaires qui nous vont toujours droit au cœur !

Avons nous aimé la Thaïlande ?

 

 

OUI !

Je vois d’ici votre étonnement, cette réponse ne reflétant peut être pas correctement l’ensemble des articles postés ici
Nous avons vu « la plus belle plage du monde », plongeant ses pitons calcaires dans son eau transparente. Nous avons découvert la forêt tropicale humide entremêlant ses végétations exubérantes et exotiques et développant notre ouïe à chaque instant du jour et de la nuit. Nous avons flotté sur des bungalows de bambou au cœur d’un lac inhabité. Nous avons appris à apprécier Bangkok, oscillant entre ciel et fleuve.

Mais nous n’avons pas aimé voyager en Thaïlande. Et ça, pour des voyageurs, c’est quand même assez embêtant … Bien qu’Athena ait apprécié la présence de nombreux français. Mais nous n’allons pas ici en remettre une couche, et nous vous invitons à relire certains articles de la catégorie si toutefois vous aviez raté nos coups de gueule ! Nous nous souviendrons, esperons-le, plus longtemps de la beauté paradisiaque de la plage que de l’ambiance catastrophique qui l’entourait et qui se répercutait forcément sur l’ambiance familiale …
D’ailleurs, si vous vous souvenez bien, si vous étiez déjà avec nous il y a maintenant presque neuf mois, c’est en revenant d’un séjour professionnel en Thaïlande que Jéromine eut un déclic : le plan B ne se déroulerait pas un an en Asie... Déjà en quelques jours, un drôle de ressenti lui faisait comprendre peut être que l’ambiance ne serait pas au rendez vous …

Si l’on reprend notre article « on ne sait rien de la Thaïlande », on peut revenir sur les points suivants :
Les gens, certes habillés à l’occidental sont finalement tout aussi sociables que les indiens, touchant les cheveux de Vénus qui visiblement les fascinaient autant ! La comparaison entre les deux peuples s’arrête ici, les tempéraments étant tout de même bien différents. Mais nous n’allons pas sans cesse comparer les uns et les autres !
Le métro est en fait bien propre, mais nous étions étonnés de voir qu’il comportait si peu de lignes.
Le relief le plus mémorable que nous ayons vu dans le pays étaient les grattes ciel de Bangkok.
Si la Thaïlande n’est en effet pas une île, le sud où nous sommes allés est une péninsule entourée d’eau, et contient, elle, beaucoup d’îles.
Enfin, malgré nos déceptions contées sur la nourriture, Indira a été contente d’apprécier finalement les nems, (appelés ici rouleaux de printemps) et le riz gluant, de découvrir les noix de cajou et d’améliorer son maniement de la baguette !

Joyeux Noël !

Drôle de tête ne pensait pas qu’en Indonésie, premier pays musulman au monde, elle fêterait Noël. Seulement voilà, il y a quand même pas mal de touristes, et les Indonésiens font tout ce qu’ils peuvent pour les remettre dans l’ambiance. Alors bien sûr, il fait chaud, il pleut, il n’y a pas de sapin eneigé, personne dans les rues avec des cadeaux, mais Drôle de Tête n’était pas fâchée de trouver ce petit père Noël, aux côtés d’un dragon plus typique !sans titre-2

Les roupies pour les rookies !

Ami du jour, bonjour, ami du soir, bonsoir !

Je me suis enfin mise à écrire cet article qui a malheureusement beaucoup de retard, peut-être deux mois, ou plus ! Mais aujourd’hui je vous présente ces fameux billets indiens sur lesquels j’ai trouvé quelqu’un très connu chez les indiens : Mohandas Karamchand Gandhi !
Plus connu de son nom de famille bien sur.
Gandhi est un indien très croyant qui a mené l’Inde à l’indépendance, et ce grâce à la non-violence. Il a vécu il y a maintenant près de 1oo ans entre 1869 et 1948, jusqu’à donc 78 ans. Grâce lui son pays natal a retrouvé l’indépendance en 1947.
Ce qui est en fait important dans cette histoire c’est -comme je le dis plus haut- que tout cela a été réalisé sans aucune violence, mais comment ? A l’aide de marches, de grèves et de boycotes.

Prenons par exemple la marche du sel : c’est une manifestation contre les lois anglaises interdisant aux indiens d’amasser et de vendre le sel, et quiconque désobéira sera emprisonné, or avec ses profondes croyances et tout son respect Gandhi est venu convaincre tous les indiens de se révolter. La population indienne ramassait donc son sel et le vendait, elle se faisait malheureusement emprisonner mais gardait confiance en Gandhi qui lui même s’est fait emprisonné. Or il faut bien s’arrêter un jour et ce sont les anglais qui ont cessé, ils ont reconnu qu’il n’était pas possible de lutter contre toute une population et les indiens ont été relâchés.
Voilà donc un des exploits de Gandhi pour sauver l’Inde.
Et puisque c’est mon prénom et que c’est le nom de Gandhi je vais vous parler d’Indira Gandhi, deux lignes suffiront pour vous dire qu’elle n’est pas la fille de Gandhi ! Elle est la fille du premier ministre mais pas de Gandhi !

Mais je ne vous ai encore peu parlé des billets qui sont initialement le sujet principal de cet article ! Pour vous donner une idée ; nous nous déplacions en Tuk Tuk à Mumbai avec 15 roupies, nous dormions dans un hôtel pour 800 roupies, ou encore nous mangions aux alentours de 100 roupies le plat. Mais ça ne vous aide pas beaucoup, si 1 roupie fait 1 euro, c’est cher ! Seulement en Inde, ce sont 80 roupies qui font 1 euro !

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De Paris à Bali

En passant par Java…

Athena et Indira imaginent l’Indonésie comme l’Inde, mais quand même plus aménagée pour le tourisme : même niveau de propreté (de saleté ! ;-)), des gens au physique similaire (avec des yeux un peu plus bridés). Athena imagine des palmiers partout. Oui, des plantations de palmiers pour l’huile de palme, ravageuses et deforestatrices ajoute Jéromine.

Pour Aladin, l’Indonésie est le pays de ses rêves depuis de longues années. Il sait qu’il y a 16 000 îles dont 6 000 ont un nom, mais il mélange Indonésie, java et Bali. Il veut surtout y voir les volcans si nombreux partout.

Jéromine a en tête que l’Indonésie est le premier pays musulman au monde, bien que Bali soit indouhiste. Passer Noël à java sera sûrement incongru … Elle se demande si on y dansera la javanaise.

L’interview!!

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Interview de Mme Sirikul Nguyen, vice-présidente de l’Association Culturelle Franco-Thaïe (ACFT)

1. Quand et pourquoi êtes-vous venue en France ?

– Je suis arrivée en France, il y a 30 ans. En Thaïlande, j’avais étudié et obtenu mon master avec l’option langue française. Mes parents m’ont proposé d’aller en France pour approfondir mon Français.

2. Comment avez-vous vécu le changement de vie entre la France et la Thaïlande ?

Il y a de nombreuses différences culturelles, culinaires et, en premier lieu, climatiques. En Thaïlande, la température est de 30°c ou plus. Et toute l’année ! C’est un climat majoritairement tropical (sauf à l’extrême sud : équatorial). Il fait chaud et humide une bonne partie de l’année et les Thaïlandais cherchent en permanence à se protéger du soleil et de la chaleur. En particulier les enfants : dès qu’ils le peuvent, ils se rafraichissent en se baignant ! En France, le climat est bien différent.

La cuisine thaïlandaise est très différente aussi : on mange beaucoup plus épicé ! J’aime beaucoup cuisiner et il est facile de trouver à Paris tous les ingrédients (par exemple de la pâte de curry, de la citronnelle, des fruits exotiques…) pour cuisiner thaïe.

En arrivant ici, j’ai essayé de m’adapter : au climat (ce fut sans doute le plus difficile), j’ai découvert la cuisine française… et ça m’a plu puisque je suis encore là !

3. Dans quel but avez-vous adhéré à l’Association Culturelle Franco-Thaïe (ACFT)?

J’ai adhéré à l’ACFT il y a quelques années maintenant. Au début, c’était pour rencontrer d’autres Thaïlandais, comme moi expatriés. Peu à peu, de plus en plus de personnes voulaient étudier la langue thaïe. C’est alors qu’on m’a proposé de devenir professeur et donc de faire partie de l’ACFT. J’ai accepté avec plaisir. Je voulais aussi (et je veux toujours d’ailleurs) transmettre la culture thaïe, mon savoir et ma connaissance aux autres. Je voulais faire connaître la Thaïlande, partager de la joie et les saveurs thaï qui sont si différentes. C’était aussi pour d’aider les familles thaïes dans le besoin.

4. Pourquoi avez-vous choisi de vous impliquer en donnant des cours de langue thaïe ?

Je voulais faire connaître ma culture et ma langue. C’est une chose que j’apprécie beaucoup. Cela me permet de rencontrer d’autres personnes, de partager les différents aspects de la culture thaïlandaise. J’aime beaucoup, en particulier, parler de mon pays et c’est aussi pour cela que j’ai accepté de venir vous rencontrer au collège Travail Langevin.

5. Quel est le profil de vos étudiants et pourquoi viennent-ils apprendre cette langue ?

Pour la majorité, les étudiants sont des enfants de couples mixtes. Très souvent, ce sont des hommes mariés à des femmes d’origine thaïe. Ils viennent le week-end pour apprendre la langue thaïlandaise. Différentes raisons les motivent. Soit un de leurs parents est d’origine thaïlandaise. Ils souhaitent alors apprendre la langue de leurs origines et se rapprocher de la culture de leurs ascendants. Soit ils ont découvert ce pays pendant des vacances et en sont « tombés amoureux ». Ils y retournent régulièrement et veulent donc apprendre la langue pour mieux le connaître, se débrouiller seuls dans ce pays en communiquant avec ses habitants. Et pourquoi pas, s’y installer durablement.

6. Est-ce que le thaï est une langue difficile à apprendre ?

La principale difficulté est qu’un même son peut s’orthographier de très nombreuses façons. Par exemple le son [s] peut s’écrire avec 5 signes différents. Il ne faut pas se tromper ! La prononciation du Thaïlandais est, en revanche, assez simple. Le nombre peu important de sons différents (44 lettres mais seulement 21 sons) et le manque de voyelles diminuent les nuances de sons. Certaines lettres restent tout de même difficiles à prononcer.

7. Quels aspects de la culture thaïlandaise avez-vous envie de transmettre à vos enfants ?

Je veux leur transmettre ma culture et mes traditions, comme les fêtes thaïlandaises. La plus importante est la fête de la lumière. Quand j’étais en Thaïlande, on confectionnait des barques en feuilles et, à l’intérieur, on mettait des fleurs et des bougies. Je me rappelle que, quand nous jetions des pièces dans la rivière, les enfants venaient les chercher ! Je veux également leur transmettre la langue thaïlandaise. Et aussi la cuisine thaïlandaise, pleine de saveurs et très épicée. D’ailleurs, je cuisine très souvent des plats thaïlandais.

8. En France on connaît la boxe thaïe, les massages thaïlandais, la cuisine thaïe : réalité ou cliché ?

C’est une réalité : la boxe thaïe est le sport le plus connu en Thaïlande. C’est un sport très violent. Avant, les boxeurs ne se protégeaient pas avec des gants, ils écrasaient du verre avec leurs poings et les recouvraient de bandages.

Pour ce qui est de la cuisine thaïe, elle est très différente de la cuisine française. Dans un plat thaï, les goûts sont très relevés.

Quant aux massages thaïs, ils sont très reconnus pour la détente et le repos qu’ils procurent. J’aime beaucoup me faire masser après une journée de travail. Les personnes de tout âge vont se faire masser car c’est bon pour la santé et pour la peau.

9. Quelles sont les principales fêtes traditionnelles thaïlandaises ?

La fête la plus importante pour nous est Loy Krathong qu’on appelle aussi fête des lumières. On la célèbre lors de la pleine lune du 12ème mois de notre calendrier lunaire. On se rassemble près d’une rivière avec une offrande et une bougie pour enlever le mauvais œil. Parfois, on met des bouts d’ongles et des cheveux dans une feuille tissée en forme de barque. On ajoute aussi des couronnes ou des lanternes. La fête rend hommage à la déesse de la rivière.