Metraglob à Rio

A peine arrivé à Rio, Metraglob s’est fait de bons amis ! Non, ça n’était plus le carnaval, mais ils étaient comme ça, tout simplement. Un peu de bric, un peu de broc, et leur voilà une tête bien sympathique ! Sauras-tu reconnaître de quoi sont faits les amis de Metraglob ? En tout cas, il serait bien content, de retour en France, s’il pouvait retrouver des amis ressemblant à ces cariocas …

dej14-tdm11-num-215 dej14-tdm11-num-209

 

L’interview

L’Australie, terre d’aventure ? Pays du surf ? Des Kangourous ? Pour nous aider à dépasser nos clichés, Rachel Taylor, une jeune Australienne, âgée d’une vingtaine d’années,  installée à Paris pour un an, a bien voulu nous rendre visite et répondre à nos questions.

Image

 

C’est complètement l’carnaval !!

Avouons-le, à force de laisser place à nos idées reçues, nous étions plutôt incultes sur le carnaval de Sao Paulo, et même de Rio. Ce n’est que quelques jours avant d’arriver que nous avons compris que tout se passait au sambodrome. Enfin pas tout bien sûr puisque les blocos, groupes de musique de carnaval, animent les rues pendant quinze jours. Les places au sambodrome étant trop chères pour un budget de tourdumondistes que nous sommes, nous avons eu plaisir à découvrir cette ambiance de rue toute la semaine durant. L’ambiance est festive et bon enfant, chacun reprenant en chœur les tubes de carnaval, que l’on retrouve d’un bloco à l’autre.

« C’est complètement le carnaval ! » déclarait Vénus au bout d’une semaine, exténuée par la fête !

Mister Brazil

Arrivés au sommet de la plus grande foret urbaine du monde, la vue était belle !! Au loin, Sao Paulo…

Et devant, un homme posait. La scène était belle, j’ai eu envie de faire une photo. C’était Mister Brazil Sao Paulo, il m’a donné sa carte ! Cool 😉

dej14-tdm10-num-462

Vila Madalena, Sao Paulo

Cet article est dédicacé à Mathias et Adriana, pour des raisons évidentes !

Pour une fois qu’on arrive dans un pays avec que de bons a priori, Mathias, notre ami de Sao Paulo n’a pas mis longtemps à nous semer le doute… Sas de sécurité dans son immeuble, voiture blindée comme tous les brésiliens, il nous mettait au courant des règles de sécurité de base, dès notre arrivée : ici au Brésil, si on se fait braquer, on baisse les yeux et on donne tout. On ne s’amuse pas à dire qu’on a oublié le code de la carte bleue… Bon, nous on était assez crevés par notre long périple, et on a bien sûr apprécié de rester tranquillement chez Mathias et Adriana, à se faire chouchouter avec de bons repas, et profiter de leur piscine. Et on a a quand même bien visité leur quartier, puisque de toutes façons, Sao Paulo est tellement grande qu’on ne peut pas tout voir !

Et puis j’ai quand même vérifié sur internet, sans non plus faire une investigation incroyable, et j’ai vu que Sao Paulo avait un taux de criminalité nettement inférieur à Rio par exemple… Alors, que les dangers soient réels, ou créent simplement un sentiment d’insécurité, le résultat est qu’on n’ose pas trop se promener dans les rues, à Sao Paulo, et qu’on prend donc toujours sa voiture. La vie de quartier serait donc plutôt réduite, si ça n’était un petit groupe motivé qui transforme les places publiques en jardin potager, et milite pour reconquérir l’espace public. C’est bien évidemment cet aspect que j’ai retenu et qui m’a plu à Vila Madalena, le quartier de Mathias et d’Adriana, un des quartiers de Sao Paulo à lutter encore contre la verticalité : les graffitis sur les murs, les passages piétons alternatifs, le yarn bombing ou encore knit graffiti (mais si, vous savez bien, les graffitis au crochet !), les boutiques bohèmes qui redonnent envie de se promener à pied, l’arbre en contreplaqué qui m’a rappelé le jardin partagé de la plage arrière… Oui on a aimé Sao Paulo, et on remercie encore Adriana et Mathias de nous l’avoir fait découvrir !

Acolhida na colônia

dej14-tdm09-num-162

Sur la route de Sao Paulo, que nous voulions atteindre pour le carnaval, nous avons quand même pris le temps de nous arrêter à la campagne. C’est à Santa Rosa de Lima que nous avions un contact d’accueil à la ferme. Nous avons donc logé chez Dida, qui vit seule dans sa pousada depuis la mort de son mari, et qui trouve son équilibre entre production de miel, et accueil touristique.