Cadeau de confinement

Exceptionnellement, ce blog reprend du service … Depuis longtemps déjà nous voulions vous partager le lien de notre film, qui a déjà beaucoup tourné en festivals, mais qui peut maintenant commencer sa tournée à domicile, en entrant dans vos salons ! Installez-vous tranquillement dans votre canapé et laissez vous guider par Athéna et Indira qui vous racontent ici notre tour du monde familial, du haut de leur douze ans à l’époque.

Un film monté à notre retour de voyage, issu du blog que nous avons tenu pendant notre année d’itinérance. Les musiques d’Aladin Jouini ont été composées et enregistrées en studio mobile. Les voix off de nos filles ont été écrites par elles-mêmes.

Notre Mexique, reposant et fascinant

Vous l’aurez compris, le séjour au Mexique s’annonçait bizarrement… Moins de temps que prévu, et l’ambiance ambivalente d’une fin de long voyage, partagés que nous étions entre la fatigue et l’inquiétude de ne pas pouvoir en profiter à fond… L’ambiance familiale n’était donc pas au rendez-vous les premiers jours, puis nous avons su nous ressaisir. Jerômine a bien compris qu’on ne ferait pas le tour d’un pays grand comme trois fois la France en quinze jours… Et en effet, on arriverait bien à se réjouir en restant dans la péninsule du Yucatan. C’est ainsi que nous avons réussi à accumuler quelques uns de nos plus beaux souvenirs de voyage, en nageant avec les tortues, en admirant nager les dauphins, ou en se laissant surprendre par des crocodiles ! La mer, des plus belles que nous nous ayons pu admirer, a même réconcilié Indira avec la plage. Les sites mayas nous ont moins appris que Tiwanaku, car nous avons opté pour une visite sans guide, mais ont néanmoins su combler un peu de notre ignorance relative aux amérindiens. Nous avons également apprécié la culture morbide de Catherina dont nous avons fait connaissance, et qui nous donnerait bien envie de revenir ici pour la fête des morts. Jérômine garde aussi un regret pour le Chiapas, où elle aurait aimer aller sur les traces du sous commandant Marcos. Mais comme nous l’avons signalé précédemment, il faut bien se donner des envies de repartir !

 

Au Mexique, des vacances aussi

Cet article est dédicacé à Geoffroy sans qui nous n’aurions pas vu de dauphins, et qui su nous mettre sur la voie d’un séjour reposant et mémorable !

 

Décidément, après nos vacances du Belize, nous avons pris goût à la chose… Fini le vagabondage et les courses en bus, nous nous installons à Tulum pour ne plus en bouger… Ce qui ne nous empêcha pas néanmoins d’en prendre plein la vue, et de nager dans le bonheur !

Du sang neuf

Le séjour au Mexique s’annonçait comme une fin de course … Cancun ne nous emballait pas, Athena et Indira ayant filé vers Los Angeles, les autres vers le Belize, il ne restait ici plus que quinze jours. Trop peu pour aller voir le cousin Geoffroy expatrié au centre de ce grand pays. Aladin de toutes façons n’avait plus de batteries pour quoi que ce soit et décida de faire la grève des bus. Jéromine se morfondait déjà de rater ce séjour mexicain, désolée de gâcher la fin du voyage à attendre le retour sans rien faire.
On se décida donc pour Tulum, pas trop loin, et pas trop moche paraissait il …
Les ruines mayas, la plage de sable aveuglement blanc, et la baignade au milieu des tortues commençaient à remonter le moral des troupes. L’attente du retour ne serait ni trop fatigante pour Aladin, ni trop décevante pour Jéromine.

Mais c’est surtout la venue de Geoffroy qui reboosta l’humeur familiale. Geoffroy nous rejoignit d’un coup d’avion et de voiture de loc le temps d’un week-end royal. Il débarqua dans notre bungalow le vendredi soir, chargé de bon vin français, de roquefort accompagné de son pain au raisin, de crème de marron et de carambars ! Sans oublier les derniers produits Danone de sa création, notamment du yaourt non brassé !

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Son festival de générosité continua dans le bon restau français de Tulum, où les filles trouvèrent leur bonheur dans des crêpes, Aladin dans la bavette à l’échalote de son enfance, et Jéromine dans une bonne salade de lentilles aux courgettes crues que ses amis amapiens reconnaîtront.
Puis Geoffroy nous gâta tout le week end en nous emmenant naviguer parmi les dauphins, nous extasier sur un crocodile, admirer le gosier tremblant des pélicans, faire la course avec les tortues de mer ( qui faillirent gagner, si si !), nager au milieu des calamars, se baigner dans une eau indécemment transparente en pleine mer des caraïbes ou encore se rafraîchir dans l’eau pure des cenotes entre stalagmites et stalactites.

Nous étions heureux de rencontrer notre cousin dans son nouvel environnement, avons été émus par son accueil et sa générosité, et redynamisés grâce à lui pour la suite du voyage !

 

De passage à Cancun

Il y a des lieux sur terre bien pourris par le tourisme de masse, Cancun en fait partie …
Bien sûr Cancun n’y est pour rien si mon bagage rempli de mes carnets de voyages et autres doudous tour du monde n’était pas sur le tapis roulant en sortant de l’avion. Bien sûr Cancun n’y est pour rien si Aladin avait de la fièvre en arrivant et a vomi toute la nuit. Mais tout cela ne nous a pas aidés à nous détendre et à apprécier l’ambiance de cette ville, ou tout simplement à nous ouvrir l’esprit et regarder le phénomène avec curiosité !
Lorsque nous préparions notre voyage, on m’avait conseillé un jour de fuir Cancun, à peine l’avion aurait il atterri. Ce même jour, Athena et Indira me demandaient, des étoiles dans le yeux, si nous passerions par Cancun. Elles en avaient entendu parler par leurs copines qui suivent assidûment quelques séries télé. Il en faut pour tous les goûts paraît il. Nous, nous avons du mal avec cette ambiance surdimensionnée, ce tourisme qui n’apprend rien, ce luxe sans avenir, qui nous repose une fois encore la question « Mais où va t on ? ». Une sorte de Khao San Road puissance mille, si vous vous souvenez de notre article.

Quand je pense que c’est ici que je vais devoir fêter mon anniversaire la veille de notre retour… Au moins celui-ci, je m’en souviendrai !