Cadeau de confinement

Exceptionnellement, ce blog reprend du service … Depuis longtemps déjà nous voulions vous partager le lien de notre film, qui a déjà beaucoup tourné en festivals, mais qui peut maintenant commencer sa tournée à domicile, en entrant dans vos salons ! Installez-vous tranquillement dans votre canapé et laissez vous guider par Athéna et Indira qui vous racontent ici notre tour du monde familial, du haut de leur douze ans à l’époque.

Un film monté à notre retour de voyage, issu du blog que nous avons tenu pendant notre année d’itinérance. Les musiques d’Aladin Jouini ont été composées et enregistrées en studio mobile. Les voix off de nos filles ont été écrites par elles-mêmes.

L’Argentine ou l’Europe expatriée.

Le point fort que nous montre l’Argentine est le fait que beaucoup beaucoup d’Européens s’installent sur ces Terres, et notamment des Français qui sont parfois plus que nos amis. Du coup, nous avons eu du mal à être dépaysés dans ce pays. Nous qui nous attendions à être plongés dans l’Amérique Latine, nous avons senti de fortes affluences européennes, et nous n’étions pas venus chercher cette ambiance… Par ailleurs, les champs de vignes destinés à fabriquer le vin ne contribuaient pas non plus à nous sentir dépaysés, mais réjouissaient les papilles des parents.

Il n’empêche qu’on a eu du mal à quitter la capitale qui s’est montrée bien plus intéressante grâce aux aides et conseils de la part de toutes nos connaissances !

Après bien des voyages en bus à travers l’Uruguay et le Brésil, nous revoilà sur les terres Argentines, plus au nord avec beaucoup plus d’horizons dépaysants. Nous n’avions pas l’impression de revenir dans le même pays. Iguazu restera un moment magique de par la situation exceptionnelle du lieu mais peut être aussi pour l’ambiance des paysages nous rappelant l’Asie dont les souvenirs nous laissent nostalgiques aujourd’hui encore. Mais c’est surtout en arrivant à Salta que nous avons enfin réellement apprécié le pays : des paysages arides aux roches multicolores, des forêts de pierres rouges nous faisant enfin oublier les trop nombreuses heures de bus accumulées sur ce continent. Bien que là encore nous étions parmi des belges expatriés, nous nous sommes laissés emportés par les étendues de cactus géants, qui pour certains montraient le visage attendu de l’Argentine, tandis que d’autres étaient restés aux grandes villes urbaines, nostalgiques malgré tout de l’accueil que nous y avons eu !

Nous avons ressenti ici les difficultés économiques du pays. Sur le plan touristique, des infrastructures plutôt chères par rapport à la qualité offerte. Et les difficultés à tirer de l’argent dans les banques nous ont aidés à comprendre le peu de confiance qu’ont les argentins dans leur système bancaire, et la valeur parfois bien théorique d’une monnaie par rapport à une autre.

La vache tranquille

 

C’est dans la région de Salta, un peu au sud que nous avons vraiment eu notre coup de cœur pour l’Argentine, voire même pour l’Amérique du Sud. Nous avons ici compris que la suite de notre voyage nous plairait profondément. C’est certainement l’approche de la culture andine si dépaysante qui nous fit cet effet. Et puis également l’accueil chaleureux et pro de la Vaca Tranquila, cet hôtel au cœur d’une finca qui réjouit tout le monde, d’Aladin a Vénus. Aladin y trouva la sympathie des propriétaires belges et aima leur bière brassée ici même, et Vénus se prit d’admiration pour un cheval blanc et un dindon qui faisait la roue toute la journée. Athéna et Indira durent bien faire un peu de cned, et Jérômine ne fit rien ! C’était la belle vie à la Vaca tranquila …

 

Les chutes d’Iguazu

« Ah vous allez au Disneyland des cascades !? » nous disaient des amis voyageurs… Oui, c’est vrai, il y a un côté parc d’attraction. Mais comment pourrions nous observer ces chutes monumentales autrement. Nous imaginons Álvar Núñez Cabeza de Vaca au milieu du 16è siècle découvrant ces chutes, et nous demandons comment il a fait pour ne pas se laisser emporter par le courant ! Nous nous demandons aussi comment tous ces aménagements ont pu être installés, au cœur de la force impressionnante des chutes… Alors comme à chaque endroit touristique, nous sommes partagés entre la reconnaissance de nous rendre accessibles de si beaux endroits, et la désolation de voir des lieux sacrés et spectaculaires transformés en parc d’attraction…

Quoiqu’il en soit, même en ayant fait l’impasse sur le côté brésilien ou sur la promenade en bateau, nous en avons pris plein la vue, et sous tous les angles !

La maison de bouteilles

Cet article est dédicacé à Anne-Sophie Novel, avec qui j’ai tant de plaisir à faire la rubrique DIY du magazine Kaizen !

 

À Puerto Iguazu, nous avons visité la Maison de Bouteilles. Construite par Alberto dans le but de sensibiliser les Argentins au recyclage des déchets, elle est ouverte à tous, tous les jours.

Nous avons été impressionnées par la prouesse Indi et moi. On dirait qu’Alberto est un adepte du DIY ! Nous ne rentrerons pas ici dans les détails techniques, mais avons pensé qu’une serre en bouteilles au jardin partagé de notre quartier serait un bon chantier à faire au retour ! En plus du Projet Morrinho alors 😉

 

L’Argentine, viande et tango…

A force d’écrire ce qu’on sait ou croit savoir des pays avant d’y aller, on se rend compte qu’on ne sait vraiment pas grand´chose. Et on se demande même s’il est intéressant de continuer …
Pour nous l’Amérique du sud est un grand pays qui se ressemble et nous ne faisons pas trop de différence finalement entre le Chili et l’Argentine.

Nous résumerions presque l’Argentine au tango et au au bon bœuf (bon au goût, car probablement plein d’hormones non ?). Et au vin bien sûr …

Aladin rajoute les malouines et la querelle avec l’Angleterre.

Et indi nous révèle que lorsqu´elle était petite, elle pensait que l’Argentine était le pays qui fabriquait l’argent. Ce qui nous rappelle du coup qu’il parait qu’en Argentine c’est difficile avec l’argent … Probablement est-ce dû à la crise économique violente qu’ils ont connu il y à plus de dix ans.

Ce qui est bien c’est qu’on connait plein de gens à buenos aires, qui sauront forcément nous expliquer plein de choses.