Makaibari

Plus d’un mois après avoir quitté Makaibari, avec donc du retard, nous sommes sûrs que vous serez contents de retrouver l’ambiance de Darjeeling, vue par Aladin. Sur une musique entendue à Varanasi

L’Elephant Conservation Center

Cette vidéo est dédicacée à Marie et Guillaume, passés par ici avant nous, ainsi qu’à Nadia qui aimerait sûrement passer par ici voir les éléphants !

(La visite de l’Elephant Conservation Center est l’occasion de la troisième vidéo diffusée sur la chaîne du cœur.)

Douze heures de bus à l’aller, huit au retour, vous aviez suivi notre dernier post. Mais tout ça pour aller où ? Dans la province reculée de Saylabury où vivent encore la majorité des éléphants du Laos

Du Laos au Cambodge, il n’y a qu’un pas …

… mais un grand !
C’est en tout cas comme ça qu’on voit le Cambodge : assez similaire au Laos, mais en « plus ». Plus développé, plus d’associations (beaucoup d’associations paraît il), une histoire interne encore plus douloureuse. Un génocide. Pol Pot.
Plus touristique aussi, avec surtout les temples d’Angkor, classés eux aussi au patrimoine mondial, et que cette fois ci nous ne raterons pas.
Et un peu plus de temps pour nous, puisque nous y passerons plus de trois semaines. Plus de confort aussi, mais ça le pays n’y est pour rien, c’est juste parce que nous y retrouverons nos grands parents, non pas que nous soyons d’origine cambodgienne, mais tout simplement parce qu’ils viennent faire un bout de chemin avec nous !

Le voyage reprend

Nous retrouvons au Laos le sentiment du voyage. Douze heures de bus pour parcourir les quelques cinq cent kilomètres qui rejoignent Vientiane à Sayaburi. C’est bien sûr l’occasion de découvrir la musique pop laotienne à fond dans les haut parleurs. Nous avons le sentiment que le bus laisse défiler les paysages, n’arrêtant pas de s’arrêter. Le volant est à gauche remarquons nous en montant, et cette anarchie nous plaît vraiment. Ce n’est en fait qu’au bout de cinq heures que nous réalisons qu’au Laos on roule à droite ! Un vieux reste des français certainement … Pendant douze heures de route, nous ne parvenons pas vraiment à comprendre si le bus a un problème ou si sa vitesse est normale. Plusieurs scénarios nous viennent à l’esprit : panne de clim, refroidissement du moteur, ou seconde vitesse inexistante … ? Nous arrivons finalement à destination vers 21h, et avons du mal à trouver un bouiboui ouvert, mais ce sentiment d’aventure nous plait.
Au retour, nous optons néanmoins pour un minibus express. Le bus de la mort comme l’a surnommé Aladin. Nous comprenons alors pourquoi l’aller était si long : le chauffeur avait tout simplement une conduite délicate pour ménager ses passagers sur les routes en grande partie non bitumées. Le minibus lui s’en fiche. Seule compte la réduction du temps de trajet. En effet, nous gagnons quatre heures, mais ne savons toujours pas quelle solution nous avons préférée !

Trois heures après notre arrivée à Vientiane, on s’aperçoit avec effroi qu’on a oublié une petite sacoche dans le minibus. Gros sanglots en pensant à l’iPod et autres babioles qui s’y trouvaient. Nous filons néanmoins à la gare routière à 3 km de là. Les trois km les plus longs du voyage. Nous y sommes accueillis par trois jeunes employés, ravis de nous tendre la sacoche d’une main, et l’iPod de l’autre. Les laotiens sont formidables, nous le pensions déjà, et en avons ici la confirmation !

Un vert espoir…

Quelque peu décontenancée par l’avenir que nous propose Bangkok, j’ai tapé « agriculture urbaine », à tout hasard … Et contre toute attente, j’ai appris que depuis peu, on y cultivait de la spiruline sur les toits, cette algue source alternative de protéine. J’ai aussi trouvé qu’une entreprise avait monté sur son toit un jardin potager, dans le but de sensibiliser ses employés et les habitants au plaisir du jardinage. Ces deux initiatives n’étant pas évidentes à aller découvrir dans le cadre de notre voyage, nous nous sommes dirigées vers la troisième découverte. À moins d’un kilomètre de notre hôtel, le restaurant Phranakorn Nornlen fait pousser ses légumes et herbes aromatiques sur sa terrasse. Nous y avons découvert un petit havre de paix, avec non seulement une terrasse verte, mais également des employés tranquilles, apprenant à plier les fleurs de lotus pour la décoration de la salle, et fiers de nous expliquer qu’ici, les chambres n’ont pas de télé. Les familles sont ainsi incitées à vernir dans les lieux de partage conviviaux, comme la bibliothèque ou la chaleureuse salle de jeux. Et en effet, si nous nous sommes demandé s’il était bien prudent de manger les légumes poussés dans une ville si polluée, nous avons en tout cas passé une bien agréable après-midi, comprenant que Bangkok cachait certainement beaucoup d’autres joyaux de tranquillité insoupçonnés !

Metraglob et Drôle de Tête ont une fille…

…comment s’appelle-t-elle ?
Si vous avez des idées de prénom, on est preneurs ! Priorité aux idées de Lucie et Nadia et de sa classe, marraines des heureux parents bien sûr.

Comme vous le constaterez certainement, la fille de
Metraglob et de Drôle de tête a été conçue en Inde. Elle est née au Laos. Il n’est pas encore certain qu’elle puisse hélas continuer le voyage avec ses parents, pour un problème de place. Surtout si par hasard elle avait des frères et sœurs dans chaque pays, ça commencerait à faire beaucoup !
À suivre donc …

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