Bilan du tour du monde. – Réponse

La rentrée approche et le train pour la France part dans quelques heures. Nous nous excusons platement d’avoir mis autant de temps à poster cette réponse, (aux questions posées par nos camarades de classe) mais nous voulions le poster avant le retour, c’est chose faite.

Avez-vous aimé voyager ?

Athéna : Pour ma part, oui. Quand je repense à certains moments j’ai envie d’y être à nouveau, et c’était vraiment bien de quitter un an la vie quotidienne pour découvrir celle des autres. Après, je doute que j’ai envie de recommencer. Pourquoi ? Cette réponse sera dans d’autres questions.

Indira : Oui ! Dans tous les coins du monde, chaque endroit est différent et on ne s’en lasse pas. Alors continuer à découvrir ça ne l’est pas moins ! La seule chose qui me donne envie de rentrer c’est de penser à mon quotidien en France, alors que c’est bête parce qu’on le reverra forcément, contrairement à ce voyage…

Qu’est-ce qui vous le plus marquées ?

Athéna : Les rencontres avec certaines personnes de notre âge, comme en Inde ou au Chili. Mais aussi certains endroits qui nous donnent l’impression d’être encore un rêve. Moi, j’ai vraiment adoré le désert d’Atacama au Chili ou la région de Darjeeling en Inde. Mais pour les paysages, c’est la Bolivie qui me marquera le plus.

Indira : Les rencontres aussi. Mais le contact avec les animaux m’a aussi beaucoup touchée ! Il n’y a pas une chose spécialement, en fait, ce serait plutôt par thèmes, ce que j’ai préféré, par exemple en terme de Paysages ce serait plutôt la Bolivie, pour les Animaux, l’Australie ou le Mexique, …

Quelles rencontres vous ont le plus marquées ?

Athéna & Indira : En Inde, donc, on a rencontré, Neetu qui avait exactement notre âge. Elle était très sympa et toujours très attachée à l’école. D’ailleurs, on était étonnées de constater qu’elle parlait très bien anglais, alors qu’elle habitait dans un tout petit village perdu. Mais on a d’ailleurs bien pu converser et on a même appris quelques phrases d’indien, tandis qu’elle en apprenait de français.

Et il y avait aussi Marialegria. Fille d’une ancienne amie de maman, et directement on s’est déjà très bien entendues, un très beau souvenir ! Elle habitait elle aussi dans un petit village, juste à côté de San Pedro, la ville touristique du désert d’Atacama.

Quels pays avez-vous le plus/ le moins aimé et pourquoi ?

Athéna : Pour faire général, je dirais que j’ai préféré le Brésil pour son activité constante, ses couleurs, la beauté de ses paysages, ou même les brésiliens très sympas. On n’y est restés que trois semaines et on a un peu couru pour y être au moment du carnaval mais c’était tout de même génial. Celui que j’ai le moins aimé serait étrangement l’Indonésie. Parce qu’on a certes eu la chance d’y visiter trois volcans très étonnants et une très bonne amie venue nous rejoindre mais je m’y suis moins plu que dans les autres pays et j’y ai trouvé les gens moins sympas.

Indira : En fait, il n’y a pas de pays que j’ai le moins aimé. Par contre je pense avoir préféré le Brésil ou le Mexique, ils sont tous deux des pays très « Fêtes », bien sûr il y avait l’Inde aussi sur ce point-là. Mais le Mexique par exemple a été le pays où j’ai eu le contact avec des dauphins et ça restera un très beau souvenir !

Qu’avez-vous appris durant ce long voyage ?

Athéna : A vivre comme les gens du pays, parce que contrairement à beaucoup d’autres touristes, on a un maximum cherché les plats et restaurants locaux. On allait souvent dans des « Home-stay » pour connaître leur mode de vie. A vivre en famille aussi, parce qu’on appréhendait beaucoup cette facette du voyage et être 24/h ensembles nous faisait un peu peur. Sinon, on a beaucoup appris sur les cultures du monde, les anciennes civilisations comme les Incas, les Mayas, Tiwanaku ou l’histoire du Cambodge aussi.

Indira : J’ai beaucoup appris ! D’abord, j’ai appris un peu les diverses variétés du monde, leur façon de vivre quand on a pas beaucoup d’argent… J’ai appris à mieux vivre en famille, parce qu’a force d’être tout le temps ensemble, on est fatigués ! Je me suis habituée à la chaleur constante durant notre voyage, à discuter avec les gens par le biais de nombreuses langues, même celles que je ne maîtrise pas !

Quel moment vous a le plus marquées ? Pourquoi ?

Athéna : En fait je ne sais pas trop, il y en a de toutes sortes je dirais. Mais en éliminant je pense que ça a été Darjeeling pour moi. Cueillir les feuilles de thé et monter à bord du train de Darjeeling. C’était vraiment sympa !

Indira : Peut-être les animaux que j’ai pu voir tout le long du voyage, les dauphins, les éléphants, les singes, les vaches d’inde, les kangourous… Ou alors le désert d’Atacama avec ses magnifiques volcans et paysages, ses bains thermaux !

Quel a été votre moyen de transport préféré ?

Athéna & Indira : L’avion ? Le bus de nuit, on a aussi tous adoré au départ, mais dormir plié en deux et en même temps poser un œil sur notre sac était vraiment fatiguant. Surtout quand on restait ensuite toute la journée dans la chambre d’hôtel. Mais oui, si ce n’est pas l’avion, le bus a tout de même été longtemps notre préféré puisque c’était aussi celui des locaux.

Votre pays préféré ?

Athéna : Le Brésil, et je vous renvoie donc à la quatrième question pour savoir pourquoi.

Indira : Moi je ne sais vraiment pas… Il y en a plein !

Votre découverte culinaire préférée ?

Athéna : Les nans (prononcés nannes), des sortes de galettes indiennes de pains beurrées. C’est un peu repoussant quand on en parle de cette manière mais c’était vraiment un super accompagnement de plat. Sinon, pour donner un vrai plat, je dirais peut-être le lomo saltado. C’est une viande découpée en morceau mélangée à des oignons, des tomates (cuites), du riz et des pommes de terre, et c’est typique du Pérou.

Indira : Les momos en Inde ! Ce sont des sortes de raviolis avec une farce très bonne ! Ou le sticky-dates, en Australie, un gâteau aux dates, c’est une spécialité. Ou encore le Lomo saltado…

Les plats que vous avez le moins aimés ?

Athéna : Il y en a sûrement beaucoup mais là tout de suite il y a surtout l’anticucho qui me vient à l’esprit. En fait c’est une brochette de cœurs cuits de bœufs, et le goût de m’a pas trop plu.

Indira : Heu… je ne sais pas. Parce que moi j’ai bien aimé l’anticucho et aucun autres ne me viennent à l’esprit.

Quelle nourriture française vous a le plus manqué ?

Athéna : Pour moi, c’est le fromage, je vous aurai bien dit le tarama aussi mais il paraît que c’est grec. Le seul fromage qu’on pouvait trouver était celui des hamburgers. Et je pense que je serai bien contente de retrouver cette facette-là de la nourriture.

Indira : Je pense que c’est le gâteau aux framboises que je mange chez mes grands-parents ! Et oui j’adore les framboises… Mais sûrement aussi la raclette, la fondue de savoyarde, le bœuf bourguignon et le pot-au-feu !

Qu’est-ce qui vous a le plus manqué dans cette aventure ?

Athéna : Bizarrement, je vais répondre le collège parce que le Cned était loin d’être marrant et que je préfère travailler à Travail plutôt que toute la journée sur une feuille un peu déprimante du Cned. Mais aussi les amis, les gens, autres que les locaux et sa propre famille.

Indira : Holala, le collège ! Et moi je ne trouve pas ça bizarre ! Avoir de vrais professeurs en face de soit c’est toujours mieux quand on ne comprend pas, et c’est le point négatif du Cned. Mais aussi parce qu’on y voit tous les jours nos camarades,

Qu’est-ce qui vous manquera le plus, une fois rentrées ?

Athéna : Sûrement cette sensation de changer de pays comme on change de vêtements, de découvrir des choses, des animaux qu’on ne trouve pas en France. Sinon je ne vois vraiment pas.

Indira : L’envie de découvrir, le sentiment de se dire que demain on ira dans un nouvel endroit, alors qu’à Bagnolet on fait toujours le même trajet chaque jour pour aller au collège.

Avec quel(s) sentiment(s) envisagez-vous votre retour ?

Athéna : On commence vraiment à être impatients et je pense qu’on sera tous très contents de revenir en France, retrouver nos habitudes, etc… Retrouver nos amis aussi, on en sera ravis ! Même si je pense qu’au bout de quelques semaines, on aura tous très envie de revivre certains moments du voyage.

Indira : J’appréhende. Je suis excitée parce que ça fait un an d’absence et c’est long. Mais le voyage était tellement époustouflant que j’ai peur de trouver rapidement Bagnolet trop fade.

Quel(s) objets (souvenirs) avez-vous ramené(s) de voyage? Auriez-vous aimé ramener?

Athéna & Indira : Quelques vêtements, des cadeaux, des boucles d’oreilles aussi, des tissus pour les parents, des arcs de Bolivie, des babioles qu’on trouvait jolies. Bien que dans l’ensemble, on faisait aussi attention à ne pas trop nous charger, parce qu’on avait beau nous limiter, nos sacs devenaient de plus en plus lourds.

A un moment, avez-vous songé à arrêter le tour du monde ?

Athéna : Oui, très souvent. Dès qu’un rien nous énervait, on rêvait de la facilité des choses en France. Et surtout vers la fin, on sait qu’on rentrera dans une semaine et on n’a qu’une envie, c’est de précipiter le retour.

Indira : Quand on était de mauvaise humeur, ça nous arrivait oui, mais jamais réellement.

Avez-vous progressé en anglais ?

Athéna & Indira : Oui, on nous le répète souvent. On a beaucoup progressé, appris quelques mots de tous les jours. En Inde, vraiment beaucoup, ils ont un accent tellement prononcé qu’on a bien progressé dans la compréhension de la langue. Et puis aux États-Unis aussi, en dix jours, on a directement senti le changement dans notre anglais.

Est-ce que vous n’hésiteriez pas à refaire ce voyage ?

Athéna : Si, enfin pour moi, je ne recommencerai pas. C’était génial, mais déjà je ne sais pas si on arrivera à faire aussi bien que cette année, même en allant dans d’autres pays. Mais peut-être que je dis ça parce que, arrivée à la fin, je suis pressée de rentrer.

Indira : Pas le même, mais peut-être les continents qu’on a pas fait ! Si c’était à refaire, je ne sais vraiment pas ce que je dirais, mais ce n’est pas impossible que je dise oui !

Voulez-vous encore voyager ?

Athéna : Oui, et surtout dans les pays que l’on n’a pas pu visiter, mais pour deux semaines, dix jours, peut-être un mois, mais pas plus. Quoique retourner au Brésil me tenterait bien, ou même en Inde, aussi.

Indira : Bien sûr ! Pour deux mois, pendant l’été, ou pour un mois, des petits voyages dans d’autres pays !

Allez-vous rester en contact avec des personnes rencontrées ?

Athéna & Indira : Oui, j’espère. On a le moyen de nous recontacter en tout cas, maintenant, j’espère qu’on continuera à discuter encore longtemps. Et puis même avec d’autres gens qui faisaient le tour du monde, aussi, on a le projet de se revoir en France.

Quel(s) sont les préjugés vis à vis de la France et des Français avez-vous relevés dans les pays que vous avez traversés ?

Athéna : Je n’en ai pas trop remarqué, mais après il y a toujours le cliché d’aller à Paris, ça fait beaucoup rêver. Enfin honnêtement je n’y ai pas trop fait attention.

Indira : Les gens rêvent beaucoup de Paris et ses quartiers touristiques. La tour Eiffel. Pour les français, ils ne disent pas du mal d’eux, ils sont persuadés que leur pays est magnifiques alors on n’a pas trop entendu de préjugés sur ses habitants !

Notre Mexique, reposant et fascinant

Vous l’aurez compris, le séjour au Mexique s’annonçait bizarrement… Moins de temps que prévu, et l’ambiance ambivalente d’une fin de long voyage, partagés que nous étions entre la fatigue et l’inquiétude de ne pas pouvoir en profiter à fond… L’ambiance familiale n’était donc pas au rendez-vous les premiers jours, puis nous avons su nous ressaisir. Jerômine a bien compris qu’on ne ferait pas le tour d’un pays grand comme trois fois la France en quinze jours… Et en effet, on arriverait bien à se réjouir en restant dans la péninsule du Yucatan. C’est ainsi que nous avons réussi à accumuler quelques uns de nos plus beaux souvenirs de voyage, en nageant avec les tortues, en admirant nager les dauphins, ou en se laissant surprendre par des crocodiles ! La mer, des plus belles que nous nous ayons pu admirer, a même réconcilié Indira avec la plage. Les sites mayas nous ont moins appris que Tiwanaku, car nous avons opté pour une visite sans guide, mais ont néanmoins su combler un peu de notre ignorance relative aux amérindiens. Nous avons également apprécié la culture morbide de Catherina dont nous avons fait connaissance, et qui nous donnerait bien envie de revenir ici pour la fête des morts. Jérômine garde aussi un regret pour le Chiapas, où elle aurait aimer aller sur les traces du sous commandant Marcos. Mais comme nous l’avons signalé précédemment, il faut bien se donner des envies de repartir !

 

Le Pérou, authentique et reposant

Nous avons trouvé au Pérou le confort d’un voyage authentique et reposant à la fois, avec un repos bienvenu en venant de Bolivie ! Le plaisir également d’une cuisine élaborée, avec par exemple la découverte du ceviche (poisson cru mariné), la soupe d’écrevisses ou encore le cochon d’Inde, que nous n’avons d’ailleurs pas testé… Nous avons apprécié la fierté avec laquelle les péruviens font découvrir leur pays, ses coutumes et son folklore. Nous avons été heureux de découvrir ses régions variées, et de retrouver la chaleur dans l’Amazonie. Chaleur humaine aussi avec l’accueil de la famille de Grecia qui restera bien sûr gravé pour la vie.
Un pays rempli de témoignages et de lieux historiques que nous n’avons hélas pas pu explorer suffisamment. Les mystérieuses lignes de Nazca resteront d’ailleurs le regret du voyage pour Athena. Mais il faut bien se laisser des envies de repartir !

Le Bélize, roots and peace

 » Hey man, pose ton sac à l’arrière du bus, et t’inquiète, personne n’y touchera : t’es au Belize gars ! »
Prendre le bus au Belize est un sport national : pas de ticket à l’avance, les places appartiennent au premier entré. Alors avec les sacs, on n’est pas avantagé, on en a laissé passé trois en début de séjour. Mais qu’importe, ici on a le temps. « Go slow » est d’ailleurs la devise de caye caulker (où nous n’irons pas).

Ce qui nous a surpris dès notre premier jour au Belize, c’est que tout le monde nous dit bonjour. Non pas parce qu’on est touristes, mais parce qu’ici c’est comme ça : on dit bonjour en entrant dans le bus, dans les boutiques, ou tout simplement dans la rue. Un bonjour qui attend d’ailleurs une réponse !

Voilà donc ce que nous n’avions pas encore eu dans notre voyage : l’ambiance roots et cool des caraïbes. De quoi attendre tranquillement la fin du séjour californien d’Athéna et Indira qui aura sûrement été d’un tout autre rythme. Ici c’est eau transparente et soirées musicales aux rythmes des tambours garifuna.
Loin des ressorts luxueux, nous avons apprécié nous retrouver dans une ambiance probablement jamaïcaine, où l’on n’aurait pas été surpris de croiser Jimmy cliff au détour d’une ruelle… Des lieux si authentiques que les touristes y sont rares, des villages si tranquilles que nous avons eu du mal à nous loger, les cabanes, hors saison ne faisant pas de zèle.

Vous l’aurez compris, loin des cartes postales le Belize nous a plu pour sont authenticité, sa tranquillité de vie, et la sincérité de ses habitants !

Youpi, la Californie !!

Cet article a été écrit à quatre mains par Athéna et Indira, cependant, associez la première personne du singulier à Indira !

Nous voilà parties, Athéna et moi, vers d’autres contrées : Les États Unis. « Tonton » Nicolas nous offre la chance de voyager avec lui à Los Angeles pour deux semaines dans la maison de ses amis alors nous ne pouvons que dire oui. Cette ville dont tout le monde parle, dont tout le monde rêve a éveillé ma curiosité, notre curiosité. C’est le pays du Disney World, et même si nous n’irons pas puisque ce n’est pas au bon endroit des U.S.A on est contentes de savoir que le parc d’attraction le plus connu du monde est proche de nous. Nous découvrirons bientôt le dur anglais, même s’il semble être similaire à celui d’Australie, ce n’est pas pour autant que nous nous y sommes habituées, pas encore. Maman nous a souvent fait remarquer à quel point les américains étaient chaleureux et pleins d’humour, ce qui ne peut que nous enthousiasmer. S’il y a là-bas le vrai accent anglais -quoiqu’il soit plutôt en Angleterre- il y a aussi les vrais Hamburgers, les authentiques, seront-t-ils mieux que les burritos du Mexique ?

À l’heure où nous écrivons cet article nous sommes seules, en vol pour la Californie, et plus exactement, Los Angeles. Californie que je pensais d’ailleurs pays jusqu’à la fin de l’ecole primaire. De toutes façons j’imagine que parmi les deux autres villes que nous connaissons, San Fransisco et Las Vegas, l’une vaut mieux d’être visitée quelques années plus tard pour traîner dans les casinos, et à San Fransisco on n’y trouve pas Nico, tout simplement. Los Angeles est un bon choix, certains diront que c’est pour la mer qu’il faut y aller, moi elle ne m’attire pas forcément, comme partout ailleurs dans ce monde. Hollywood, Beverly Hills, deux endroits dont on entend beaucoup parler, notre curiosité s’éveille et ce sont sûrement l’un des points forts de cette gigantesque ville. De fait, on a appris récemment par Mathias, au Brésil, que Los Angeles était la deuxième plus grande ville du monde, avant San Paulo. Notre article s’achève ici, nous sommes par ailleurs chargées de nous occuper des courses vestimentaires pour la rentrée, un parfait pays pour faire du shopping, je présume !

En bref, nous nous attendons à une ville regorgeant de pas mal de choses et dont on ne visitera certainement qu’une très petite partie en dix jours. Nous ne pensions pas prendre des vacances autres que le tour du monde mais n’en sommes pas moins ravies. Et nous avons plus qu’hâte d’y être !

Le Belize, en surprise !

Nous n’avions pas prévu d’aller au Belize … Mais délaissés par nos filles aînées, il fallait bien nous consoler, et les attendre quelque part. Alors, voilà l’occasion parfaite pour découvrir ce petit pays que nous ne connaissons quasiment pas, et que peut être plusieurs d’entre vous découvriront en lisant ce post …?
Nous avons entendu parler du Belize Aladin et moi il y a une quinzaine d’années par notre amie Francine, tombée amoureuse de ce petit coin du monde, et partie y vivre. C’est donc à travers elle que nous nous sommes fait une image de ce pays. Plage, caraïbes, culture rasta mais surtout garifuna, que nous allons essayer de découvrir du coup. Avec de bons musiciens, de la bonne cuisine, et un savoir vivre plutôt tentant ! Un petit coin de paradis sur terre nous semble-t-il, avec des lieux encore bien préservés du tourisme. Un bel endroit pour poser notre hamac, savourer les 30 degrés à l’ombre en trempant les pieds dans l’eau !
Pas d’autre guide que les conseils de notre amie Francine, l’aventure commence ce soir !

Le Mexique, en fin.

Avec le Mexique, c’est le retour à l’hémisphère nord. On quitte l’Amérique du sud pour l’Amérique centrale, comme on nous l’a fait remarquer bien souvent pendant notre périple. On pourrait même presque penser qu’on arrive en Amérique du Nord, surtout en passant par la porte Cancun …
Le Mexique est le jumeau du Texas, on y imagine presque des rodéos, au milieu des cactus, dans des décors de western.
On y mangera enfin le Chili con carne que nous n’avons pas trouvé au Chili, et les buritos qu’athena et Indira attendent depuis si longtemps, le tout allongés dans un hamac, en portant un sombrero. Les plus grands siroteront une tequila sur les plages de rêves de la mer des caraïbes, 35 degrés à l’ombre, et les plus jeunes regarderont les aventures de speedy gonzales.
Pour des découvertes plus culturelles, nous aurons bien sûr de quoi continuer nos apprentissages sur les amérindiens grâce aux mayas et aux aztèques, ou encore à découvrir l’œuvre de frida Kahlo.
Dans une autre réalité, il y a ciudad Juarez, pour sûr une des villes les plus dangereuses au monde, et la frontière avec les États Unis d’Amérique, une des plus convoitées et donc surveillées. Mais le tourisme réalité a ses limites, nous ne monterons pas au nord !
La marraine d’Indira a passé plusieurs années au Mexique, et nous avions raté l’occasion d’aller la voir.
Quant au cousin de Jéromine qui y vit actuellement et nous attend patiemment depuis un an, nous craignons hélas de ne pas avoir le temps de pousser jusqu’à chez lui. C’est vraiment pas malin, mais c’est la faute à los angeles …
Au moins saurons nous maintenant mieux imaginer dans quel pays la marraine, puis le cousin ont chacun passé une période de leur vie.

Le bilan du voyage

photo classe 3Coucou Athéna et Indira,

La fin de l’année arrive pour les 5B et la fin du voyage se précise pour vous! Alors nous avons quelques questions à vous poser afin de tirer le bilan de cette année à travers le monde? Prêtes pour le jeu de l’interview? C’est parti !

Avez-vous aimé voyager?

Qu’est-ce qui vous le plus marquées?

Quelles rencontres vous ont le plus marquées?

Quels pays avez-vous le plus/ le moins aimé et pourquoi?

Qu’avez-vous appris durant ce long voyage?

Quel moment vous a le plus marquées? Pourquoi?

Quel a été votre moyen de transport préféré?

Votre pays préféré?

Votre découverte culinaire préférée?

Les plats que vous avez le moins aimés?

Quelle nourriture française vous a le plus manqué?

Qu’est-ce qui vous a le plus manqué dans cette aventure?

Qu’est-ce qui vous manquera le plus, une fois rentrées?

Avec quel(s) sentiment(s) envisagez-vous votre retour?

Quel(s) objets ( souvenirs) avez-vous ramené(s) de voyage? Auriez-vous aimé ramener?

A un moment, avez-vous songé à arrêter le tour du monde?

Avez-vous progresser en anglais?

Est-ce que vous n’hésiteriez pas à refaire ce voyage?

Voulez-vous encore voyager?

Allez-vous rester en contact avec des personnes rencontrées?

Quel(s) sont les préjugés vis à vis de la France et des Français avez-vous relevés dans les pays que vous avez traversés?

 

Chapeau la Bolivie !

C’est vrai que les chapeaux y sont beaux, qu’ils soient melon, ou colorés, en lama ou alpaga. Mais chapeau surtout la Bolivie, que nous avons tant appréciée ! Chapeau aux Boliviens de savoir vivre dans de telles conditions, en tout cas pour l’Altiplano. Certes leur cage thoracique est plus développée, ainsi que leur taux de globules rouges, mais nous devons bien reconnaître que vivre au dessus de 3 000 mètres en permanence n’est pas chose aisée. On s’essouffle vite bien sûr, et surtout on a froid. Vivre sans chauffage, se doucher à l’eau tiédasse, laver son linge à l’eau glacée, ne pas connaître autre chose que le lait en poudre, tout cela a transformé nos courts séjours dans les villages d’altitude en profonde admiration à durée indéterminée pour les Boliviennes et les Boliviens.
Mais notre admiration pour ce pays vient aussi du fait que nous y avons découvert un tant soit peu la culture indigène et son histoire, et y avons ressenti la force d’une envie de revanche sur l’histoire. La fierté de la coca, la blessure de l’amputation de l’accès à la mer n’en sont que deux exemples, mais emblématiques à nos yeux.
Enfin, nous garderons longtemps en tête la beauté et la particularité des paysages andins si haut perchés. De notre entrée par le salar d’Uyuni, à notre sortie par le lac Titicaca, en passant par de nombreuses vallées si différentes les unes des autres, nous n’avions pas imaginé être tant touchés par ce pays que nous connaissions si peu.