Lundi nous avions rendez-vous tous les cinq au centre de vaccination Air France pour les derniers vaccins.
-« vous partez le 13 août ? Alors pour la rage et l’encéphalite japonaise, c’est trop tard. Il faudra faire attention à tous les animaux : ne pas se faire mordre, griffer, ni même lécher sur une plaie. On va faire la fièvre jaune et la typhoïde ».
-« oui, c’est ce que j’avais prévu. »
-« et pour le Palu, vous avez prévu quoi ? »
La je lui explique que d’après des témoignages avisés et expérimentés, il s’avère que le traitement préventif au long cours n’est pas facile à tenir. Donc nous avons prévu de bien nous protéger : manches longues et pantalon dès la tombée du soir, et bien sûr, moustiquaire chaque nuit. Voici la médecin qui approuve notre plan, déjà validé d’ailleurs par le pédiatre des filles.
-« Et en cas de crise ? » Me demande-t-elle.
Là aussi, on nous a conseillé de prendre des traitements sur place, puisque les médicaments la bas sont paraît il plus efficaces que les nôtres. « Ah oui, des traitements par les plantes ? Peut être … »
« Heu, non, je pensais à quelque chose de plus sérieux » lâchais-je spontanément.
… Comme si les plantes n’étaient pas sérieuses ! Mais elle m’ tellement prise de cours, que je n’ai pas pensé à creuser la question !
Quant à Athi et indi qui n’aiment déjà pas les moustiques bagnoletais et bellifontains, elles ne sont pas prêtes de relâcher leur vigilance : entre Palu la nuit, et Dengue le jour, elles ont mis dans leur sac une provision de citronnelle et de lavande !