Métraglob et Drôle de Tête ont un fils !

Celui-ci, vous l’aurez deviné, à été conçu au Brésil ! N’y voyez aucun soutien à une équipe quelconque en ce temps de compétition internationale …
Ses parents réfléchissent à un prénom, si vous avez des idées ? Foofoot, par exemple, ou Zidi propose Vénus, la réflexion est ouverte.

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La vallée de Colca

Si Aréquipa est une ville qui nous était chaleureusement conseillée par de nombreux voyageurs, nous lui avons préféré la vallée de Colca, à quatre heures de bus. Réputée pour ses vols de condors, nous n’avons même pas poussé jusqu’au fond du canyon pour aller les admirer… Nous sommes restés à Yanque, premier village de la vallée, où nous nous sommes sentis si bien dans notre petite auberge familiale. Nous avons marché plusieurs heures durant, d’une rive à l’autre de la vallée, pour atteindre les ruines incas de Uyo Uyo, et nous avons pu imaginer les incas s’en faire chasser par les conquistadors. Nous avons admiré les greniers encore plus anciens, dans la falaise, sans comprendre comment les hommes y accédaient. Nous avons traversé deux ponts suspendus au dessus du canyon, entre lesquels nous nous sommes baignés dans les eaux thermales à 38 degrés. Puis, à regret, nous avons repris la route vers Arequipa, Vénus promettant de revenir quand elle sera grande…

Le bilan du voyage

photo classe 3Coucou Athéna et Indira,

La fin de l’année arrive pour les 5B et la fin du voyage se précise pour vous! Alors nous avons quelques questions à vous poser afin de tirer le bilan de cette année à travers le monde? Prêtes pour le jeu de l’interview? C’est parti !

Avez-vous aimé voyager?

Qu’est-ce qui vous le plus marquées?

Quelles rencontres vous ont le plus marquées?

Quels pays avez-vous le plus/ le moins aimé et pourquoi?

Qu’avez-vous appris durant ce long voyage?

Quel moment vous a le plus marquées? Pourquoi?

Quel a été votre moyen de transport préféré?

Votre pays préféré?

Votre découverte culinaire préférée?

Les plats que vous avez le moins aimés?

Quelle nourriture française vous a le plus manqué?

Qu’est-ce qui vous a le plus manqué dans cette aventure?

Qu’est-ce qui vous manquera le plus, une fois rentrées?

Avec quel(s) sentiment(s) envisagez-vous votre retour?

Quel(s) objets ( souvenirs) avez-vous ramené(s) de voyage? Auriez-vous aimé ramener?

A un moment, avez-vous songé à arrêter le tour du monde?

Avez-vous progresser en anglais?

Est-ce que vous n’hésiteriez pas à refaire ce voyage?

Voulez-vous encore voyager?

Allez-vous rester en contact avec des personnes rencontrées?

Quel(s) sont les préjugés vis à vis de la France et des Français avez-vous relevés dans les pays que vous avez traversés?

 

Le jour où le CNED devint un cauchemar…

 

Les vacances approchent, et il est temps de vous faire un bilan de l’année scolaire. Dans la Foire Aux Questions que l’on fera peut être un jour, en numéro un trouvera-t-on : « Et pour l’école, ça se passe comment ? »

Bien, répondait on tout au long de l’année. Athéna et Indira avaient fait le choix du CNED, pour être sûres de rester au top dans leur scolarité. Pas question de devenir nulles m’avaient elles dit. Donc tout au long de l’année, elles travaillèrent aussi assidument que possible dans un voyage autour du monde. C’est en autonomie qu’elles progressèrent probablement le plus. En effet, les cours du CNED sont très bien faits, et s’adressent directement à l’élève. Elles ne nous sollicitèrent donc que très peu, s’enfermant de longues journées dans leur chambre sur leur ordinateur, ce qui provoqua d’ailleurs parfois quelques tensions. Au fur et à mesure de l’année, elles accumulèrent un peu de retard, dû parfois aux délais postaux (l’envoi des devoirs en numérique pour la 5è n’étant hélas pas encore en place), mais dû aussi bien sûr à notre rythme de voyageurs qui nécessite de garder du temps également pour les acquis parallèles. « Tant que vous nous tenez au courant, et que vos filles continuent à travailler régulièrement, elles ne seront pas pénalisées » m’écrivait notre contact du CNED. Mais en même temps que le retard, elles accumulèrent aussi de bien bonnes notes. Certes moins bonnes que l’an dernier, mais peut on leur en vouloir ? Les moyennes, entre 14 et 16,5 cachaient quand même quelques notes en dessous de la moyenne, soyons honnêtees, grande première dans leur scolarité.

Aussi, quelle ne fut pas notre surprise à tous lorsque, peu avant la mi juin, nous reçûmes un courrier à notre domicile, relayé par mail par notre amie Nadia, proposant pour Athéna et Indira de terminer leur année de 5è sur les premiers mois de la rentrée prochaine si elles restaient au CNED, soit, si elles ne restaient pas au CNED, un redoublement !! Je dis bien proposant, puisque pour vous rassurer tout de suite, le redoublement de la 5è ne peut être imposé, et doit être validé par les parents. Surprise bien sûr dans un premier temps, suivie d’une haute incompréhension, puis d’une colère certaine (de ma part surtout, avouons -le). Colère notamment car aucun avertissement n’avait été posé pendant l’année sur l’impact de leur retard…

A quoi bon proposer un redoublement à une élève dont la moyenne générale avoisine le 15, quand bien même elle n’aurait pas fini le programme ? Que le CNED ne veuille pas considérer la situation exceptionnelle de notre année, et les acquis parallèles dont ont bénéficié Athéna et Indira pendant ce voyage, nous pouvons l’entendre (quoi que ;-)), puisque chaque élève au CNED a certainement une année exceptionnelle, sinon il ne serait pas au CNED. Mais que l’équipe ne considère pas les notes acquises au long de l’année, ni la moyenne générale de 18,75 qu’avaient Athéna et Indira l’an passé en 6è, là, ça dépasse ma capacité de tolérance …

Voilà les réflexions qui m’habitaient, et dont je fis part bien évidemment à notre contact du CNED. Celui-ci me répondit rapidement qu’en effet, puisqu’elles quittaient le CNED, un redoublement serait « une aberration ». Rassurée, je ravalai ma colère, et nous engageai naturellement à terminer le programme de 5è avant la rentrée. Athéna et Indira n’envisageaient pas bien évidemment de retrouver leurs camarades en 4è sans en savoir autant qu’eux !

J’en profite pour vous faire part d’un appel pour des écoles différentes ET publiques, afin de demander à l’Éducation nationale de prendre les dispositions nécessaires pour que chaque famille et chaque enseignant puissent, dans l’école publique et dans celles en partenariat avec l’Éducation nationale, enfin faire le choix entre un enseignement classique et un enseignement inspiré des réflexions des grands pédagogues tels que C.Freinet, M.Montessori, O.Decroly, R.Steiner-Waldorf, J.Dewey, J.Holt, P.Kergomard, J.Korczak … Et que ce choix soit rendu possible et gratuit pour toutes les familles et sur tout le territoire.

ainsi que leur groupe sur Facebook, pour les plus adeptes

Je vous rappelle aussi le documentaire passé sur Euronews au début de notre voyage (reportage sur trois familles, la nôtre est à 6’45)

 

 

Chapeau la Bolivie !

C’est vrai que les chapeaux y sont beaux, qu’ils soient melon, ou colorés, en lama ou alpaga. Mais chapeau surtout la Bolivie, que nous avons tant appréciée ! Chapeau aux Boliviens de savoir vivre dans de telles conditions, en tout cas pour l’Altiplano. Certes leur cage thoracique est plus développée, ainsi que leur taux de globules rouges, mais nous devons bien reconnaître que vivre au dessus de 3 000 mètres en permanence n’est pas chose aisée. On s’essouffle vite bien sûr, et surtout on a froid. Vivre sans chauffage, se doucher à l’eau tiédasse, laver son linge à l’eau glacée, ne pas connaître autre chose que le lait en poudre, tout cela a transformé nos courts séjours dans les villages d’altitude en profonde admiration à durée indéterminée pour les Boliviennes et les Boliviens.
Mais notre admiration pour ce pays vient aussi du fait que nous y avons découvert un tant soit peu la culture indigène et son histoire, et y avons ressenti la force d’une envie de revanche sur l’histoire. La fierté de la coca, la blessure de l’amputation de l’accès à la mer n’en sont que deux exemples, mais emblématiques à nos yeux.
Enfin, nous garderons longtemps en tête la beauté et la particularité des paysages andins si haut perchés. De notre entrée par le salar d’Uyuni, à notre sortie par le lac Titicaca, en passant par de nombreuses vallées si différentes les unes des autres, nous n’avions pas imaginé être tant touchés par ce pays que nous connaissions si peu.

 

Titicaca, de la Bolivie au Pérou

Devons-nous revenir sur notre arrivée à Titicaca ? De nuit, dans la tempête, sur une barge chaotique qui nous laissera un des souvenirs les plus dangereux de notre voyage !

Il nous fallu bien quatre jours sur l’Isla del Sol pour nous en remettre… Quatre jours accompagnés par Andy, Sarah et Nico, nos compagnons de voyage du moment. Quatre jours à nous laisser bercer par le farniente, sur cette petite île de sept kilomètres de long, et dont nous ne ferons même pas le tour. Quatre jours à manger de la truite, que nous n’avons même pas réussi à pêcher nous même. Quatre jours pour monter toujours un peu plus haut, et laisser envahir par la sérénité du bleu omniprésent.

Puis nous avons continué notre exploration du lac, depuis le Pérou. Les îles flottantes sont sujettes à des déceptions pour les voyageurs, aussi avons nous opté pour la seule île qui propose un tourisme communautaire, en homestay, comme nous l’aimons !
Voici la vidéo de notre séjour :

Drôle de tête sur une île flottante

Non, ce n’est pas le bon dessert que pourtant Drôle de Tête aurait sûrement dévoré après ces longs mois de voyage… Les îles flottantes sont au Pérou sur le lac Titcaca, que Metraglob a observé, lui, du côté bolivien.

Elles sont entièrement fabriquées en roseau, depuis leur socle jusqu’aux hamacs dans lesquels il fait si bon se reposer. Drôle de Tête a même trouvé un bien joli bateau à sa taille, et une petite maison bien confortable !

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