Des vacances, des vraies

Cet article est dédicacé à Francine, amoureuse du Belize, et sans qui nous n’aurions jamais eu cette étape dans notre voyage !

De passage au Bélize, nous avons choisi la côte caraïbe. La partie anglophone du pays, majoritairement peuplée de Garifuna. C’est au musée de Dangriga (capitale de la culture Garifuna), que nous avons appris que ce peuple est arrivé de Saint Vincent au Belize il y a maintenant un peu plus de 200 ans. A part visiter ce musée, à Dangriga, il n’y a pas foule de choses à faire, et c’est tant mieux. Nous avons profité de cette ville tranquille, et de sa plage, pour le plaisir de Vénus.

Puis nous avons voulu aller voir la plus grande barrière de corail de l’hémisphère nord. Direction caye Tobacco, une des nombreuses îles au large du Belize. Celle-ci est vraiment petite, puisqu’on en fait le tour en cinq minutes si on prend son temps, et une vingtaine de beliziens y vivent, accueillant les quelques touristes échoués ici. Une journée de plongée tuba, avec pour décor un environnement paradisiaque que nous avons voulu épargner à Indira, elle qui n’aime pas les plages…

Enfin, dernière étape : Hopkins, petit village au sud de Dangriga. Ici non plus, rien d’autre à faire que se baigner, manger des crevettes au son du reggae, et s’essayer aux maracas pour accompagner le groupe local de tambours garifuna… Allez, bonnes vacances à tous !

De passage à Cancun

Il y a des lieux sur terre bien pourris par le tourisme de masse, Cancun en fait partie …
Bien sûr Cancun n’y est pour rien si mon bagage rempli de mes carnets de voyages et autres doudous tour du monde n’était pas sur le tapis roulant en sortant de l’avion. Bien sûr Cancun n’y est pour rien si Aladin avait de la fièvre en arrivant et a vomi toute la nuit. Mais tout cela ne nous a pas aidés à nous détendre et à apprécier l’ambiance de cette ville, ou tout simplement à nous ouvrir l’esprit et regarder le phénomène avec curiosité !
Lorsque nous préparions notre voyage, on m’avait conseillé un jour de fuir Cancun, à peine l’avion aurait il atterri. Ce même jour, Athena et Indira me demandaient, des étoiles dans le yeux, si nous passerions par Cancun. Elles en avaient entendu parler par leurs copines qui suivent assidûment quelques séries télé. Il en faut pour tous les goûts paraît il. Nous, nous avons du mal avec cette ambiance surdimensionnée, ce tourisme qui n’apprend rien, ce luxe sans avenir, qui nous repose une fois encore la question « Mais où va t on ? ». Une sorte de Khao San Road puissance mille, si vous vous souvenez de notre article.

Quand je pense que c’est ici que je vais devoir fêter mon anniversaire la veille de notre retour… Au moins celui-ci, je m’en souviendrai !

Youpi, la Californie !!

Cet article a été écrit à quatre mains par Athéna et Indira, cependant, associez la première personne du singulier à Indira !

Nous voilà parties, Athéna et moi, vers d’autres contrées : Les États Unis. « Tonton » Nicolas nous offre la chance de voyager avec lui à Los Angeles pour deux semaines dans la maison de ses amis alors nous ne pouvons que dire oui. Cette ville dont tout le monde parle, dont tout le monde rêve a éveillé ma curiosité, notre curiosité. C’est le pays du Disney World, et même si nous n’irons pas puisque ce n’est pas au bon endroit des U.S.A on est contentes de savoir que le parc d’attraction le plus connu du monde est proche de nous. Nous découvrirons bientôt le dur anglais, même s’il semble être similaire à celui d’Australie, ce n’est pas pour autant que nous nous y sommes habituées, pas encore. Maman nous a souvent fait remarquer à quel point les américains étaient chaleureux et pleins d’humour, ce qui ne peut que nous enthousiasmer. S’il y a là-bas le vrai accent anglais -quoiqu’il soit plutôt en Angleterre- il y a aussi les vrais Hamburgers, les authentiques, seront-t-ils mieux que les burritos du Mexique ?

À l’heure où nous écrivons cet article nous sommes seules, en vol pour la Californie, et plus exactement, Los Angeles. Californie que je pensais d’ailleurs pays jusqu’à la fin de l’ecole primaire. De toutes façons j’imagine que parmi les deux autres villes que nous connaissons, San Fransisco et Las Vegas, l’une vaut mieux d’être visitée quelques années plus tard pour traîner dans les casinos, et à San Fransisco on n’y trouve pas Nico, tout simplement. Los Angeles est un bon choix, certains diront que c’est pour la mer qu’il faut y aller, moi elle ne m’attire pas forcément, comme partout ailleurs dans ce monde. Hollywood, Beverly Hills, deux endroits dont on entend beaucoup parler, notre curiosité s’éveille et ce sont sûrement l’un des points forts de cette gigantesque ville. De fait, on a appris récemment par Mathias, au Brésil, que Los Angeles était la deuxième plus grande ville du monde, avant San Paulo. Notre article s’achève ici, nous sommes par ailleurs chargées de nous occuper des courses vestimentaires pour la rentrée, un parfait pays pour faire du shopping, je présume !

En bref, nous nous attendons à une ville regorgeant de pas mal de choses et dont on ne visitera certainement qu’une très petite partie en dix jours. Nous ne pensions pas prendre des vacances autres que le tour du monde mais n’en sommes pas moins ravies. Et nous avons plus qu’hâte d’y être !

Le Belize, en surprise !

Nous n’avions pas prévu d’aller au Belize … Mais délaissés par nos filles aînées, il fallait bien nous consoler, et les attendre quelque part. Alors, voilà l’occasion parfaite pour découvrir ce petit pays que nous ne connaissons quasiment pas, et que peut être plusieurs d’entre vous découvriront en lisant ce post …?
Nous avons entendu parler du Belize Aladin et moi il y a une quinzaine d’années par notre amie Francine, tombée amoureuse de ce petit coin du monde, et partie y vivre. C’est donc à travers elle que nous nous sommes fait une image de ce pays. Plage, caraïbes, culture rasta mais surtout garifuna, que nous allons essayer de découvrir du coup. Avec de bons musiciens, de la bonne cuisine, et un savoir vivre plutôt tentant ! Un petit coin de paradis sur terre nous semble-t-il, avec des lieux encore bien préservés du tourisme. Un bel endroit pour poser notre hamac, savourer les 30 degrés à l’ombre en trempant les pieds dans l’eau !
Pas d’autre guide que les conseils de notre amie Francine, l’aventure commence ce soir !

Le Mexique, en fin.

Avec le Mexique, c’est le retour à l’hémisphère nord. On quitte l’Amérique du sud pour l’Amérique centrale, comme on nous l’a fait remarquer bien souvent pendant notre périple. On pourrait même presque penser qu’on arrive en Amérique du Nord, surtout en passant par la porte Cancun …
Le Mexique est le jumeau du Texas, on y imagine presque des rodéos, au milieu des cactus, dans des décors de western.
On y mangera enfin le Chili con carne que nous n’avons pas trouvé au Chili, et les buritos qu’athena et Indira attendent depuis si longtemps, le tout allongés dans un hamac, en portant un sombrero. Les plus grands siroteront une tequila sur les plages de rêves de la mer des caraïbes, 35 degrés à l’ombre, et les plus jeunes regarderont les aventures de speedy gonzales.
Pour des découvertes plus culturelles, nous aurons bien sûr de quoi continuer nos apprentissages sur les amérindiens grâce aux mayas et aux aztèques, ou encore à découvrir l’œuvre de frida Kahlo.
Dans une autre réalité, il y a ciudad Juarez, pour sûr une des villes les plus dangereuses au monde, et la frontière avec les États Unis d’Amérique, une des plus convoitées et donc surveillées. Mais le tourisme réalité a ses limites, nous ne monterons pas au nord !
La marraine d’Indira a passé plusieurs années au Mexique, et nous avions raté l’occasion d’aller la voir.
Quant au cousin de Jéromine qui y vit actuellement et nous attend patiemment depuis un an, nous craignons hélas de ne pas avoir le temps de pousser jusqu’à chez lui. C’est vraiment pas malin, mais c’est la faute à los angeles …
Au moins saurons nous maintenant mieux imaginer dans quel pays la marraine, puis le cousin ont chacun passé une période de leur vie.

Éclatement nucléaire

Après bientôt un an passé sans quasiment aucune séparation, il fallait bien que ça arrive : la famille nucléaire éclate. Non pas que nous en ayons mare les uns des autres, ou qu’un quelconque incident ait été déclenché. Mais tout simplement Athéna et Indira n’ont pas su résister à la proposition de leur oncle d’aller le rejoindre à Los Angeles. Mais oui, c’est vrai que depuis Cancun ça n’est pas si loin, une telle proposition ne se refuse pas !
Alors à elles Hollywood, le soleil californien, les vrais hamburger et les baskets, le rêve américain. C’est sûr qu’avec l’oncle Nico, c’est un tout autre style de voyage qui s’annonce, qu’elles ne manqueront pas de raconter prochainement.

Et pendant ce temps qu’à cela ne tienne : à nous les plages et les palmiers, les dauphins, les rastas et le farniente, nous irons avec Vénus découvrir le Belize !

Puis rendez-vous le 28 juillet pour parcourir le Mexique tous les cinq !

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Une belle rencontre, surprenante et inattendue !

Rafael travaille à Agrobosque, une association de l’Amazonie péruvienne, qui développe un projet de plantation de cacao, en alternative aux mines d’or, de plus en plus difficiles dans la région. Lui s’occupe du volet social, et de la prévention de la violence en tous genres auprès des enfants. Mais ça n’est pas exactement de lui dont je veux parler. Rafael et sa femme Dolores ont une fille de six ans, Grecia. Lorsque Rafael m’a demandé d’être sa marraine, j’ai mis un peu de temps à comprendre, à cause de mon espagnol encore balbutiant … Mais j’ai été très touchée, puisque jamais personne ne me l’avait demandé ! « Vous êtes un couple d’artistes, vous avez l’esprit ouvert, et cela nous plait bien » m’expliqua Rafael. Ça n’est que l’avant veille du baptême que je compris qu’ils souhaitaient également qu’Aladin soit le parrain !
La cérémonie eut lieu la veille de notre départ, fêtée joyeusement en pleine forêt Amazonienne lors d’une journée émouvante et mémorable !

Il fallait bien que j’aille à Madre de Dios pour devenir madrina de dios !

Les couloirs parallèles de Madre de Dios

La plus part des voyageurs viennent à Puerto Maldonado y passer trois jours pour profiter de cette porte d’entrée dans la forêt amazonienne. C’est vrai qu’elle est belle, facile d’accès à partir du moment où on a un bon guide, riche et pleine de ressources. On peut y faire des promenades sur la canopée, on y entre par une virée en pirogue, on y visite des communautés natives, on y dort dans des beaux lodges, on y découvre les richesses des plantes pharmaceutiques qui nous ouvrent les yeux sur les ressources vitales de cette forêt, on y teste d’ailleurs l’ayahuasca accompagné par un chamane, pour les plus téméraires. Le corridor touristique de Madre de Dios a tout pour plaire, et nous l’avons testé, apprécié, validé (bien que nous commencions sérieusement à savourer de moins en moins les couloirs à touristes, même si celui-ci n’atteint pas encore le niveau d’une autoroute).

Nous avons eu la chance de rester deux semaines à Puerto, et de connaitre un autre couloir. Celui-ci ne croise pas celui des touristes. C’est le couloir complexe des chercheurs d’or. Trafic humain, pauvreté, déforestation, pollution au mercure : dans un autre registre, tout y est également. Et pourtant, les communautés natives s’y accrochent : depuis toujours, elles ont l’habitude d’y puiser leurs revenus, en agglomérant les fines paillettes d’or à coup de mercure. Et qu’importe si le gouvernement tente de les y empêcher en dynamitant leur matériel, en leur interdisant d’acheter du carburant, ou de chercher dans le lit de la rivière. Leur seul espoir de revenu se trouve maintenant dans les profondeurs des sols, à coup de forte déforestation impressionnante…

Leur seul espoir ? Non finalement. Car l’ONG Terre des Hommes Suisse, en partenariat avec les acteurs locaux d’Agrobosque développe une source de revenus alternative avec l’implantation de cacao. Ce programme a pour ambition de trouver un marché d’exportation du cacao d’ici trois ou quatre ans, le temps que les premiers plans donnent leurs premiers fruits. Ce sont à ce jour une bonne trentaine de sociétaires membres de la coopérative qui peuvent planter chaque année un hectare de cacao, et reprendre ainsi espoir sur un développement durable de leur région, en trouvant une source de revenus plus fiable.

Nous n’irons pas au Machu Picchu …

 

Voilà, c’est dit, tout est dans le titre.
Il va maintenant nous falloir assumer cette décision, pressentie depuis le début du voyage, mais mûrement réfléchie pendant de longs mois.

Alors pourquoi ?
Tout d’abord, nous n’aimons pas les passages obligés. « Vous ne pouvez pas aller au Pérou sans voir le Machu Picchu ! » a-t-on bien (trop) souvent entendu. Et bien si, nous on a réussi ! Mais si nous avons voulu tenir ce challenge, c’est aussi parce que c’est très cher, rempli de touristes, et que nous avions tant de fois vu la photo que nous avons eu peur de ne même pas être émus … Et puis après plusieurs mois de voyages, les couloirs à touristes sont moins charmants et amusants. Qui sait, si nous avions tourné dans l’autre sens, c’est peut être le Taj Mahal qui serait passé à la trappe !
Sauf que le Taj Mahal, lui, n’est pas mis en danger pas la présence massive des touristes. Même limités à 2 500 visiteurs par jours, le Machu Picchu reçoit probablement bien plus de touristes que ce pourquoi il a été construit à l’époque. L’interdiction d’y sauter (pour faire une photo rigolote par exemple), prouve bien qu’il est temps de prendre des mesures importantes pour le protéger. Plus d’une fois, le Machu Picchu a frôlé la « sanction » de se retrouver sur la liste des monuments en danger du patrimoine de l’UNESCO.
Alors puisque nous n’étions pas plus motivés que ça pour y aller, nous avons décidé de ne pas peser dans cette histoire !

 

Nous remercions nos amis tourdumondistes pour cet album souvenir. Et si vous êtes en manque de détails sur cette merveille du monde, n’hésitez pas à consulter leurs articles :

Arnaud, Vanessa et Loulou dans le tour du monde à 80 cm

Alex et Barbara dans Albatoor

Manue et Chris, dans Photos et Sac à Dos

Loïc, Anne-Laure, Clément, Mathilde et Lucile, le tour du monde de la famille Geslin

Mathilde et Nicols, Mani autour du monde

Solène et Guillaume, il était une fois aux Amériques