Il a été conçu en Thaïlande et a vu le jour en Bolivie ! Ses parents l’appelleraient bien Serpenthaï, mais Vénus préférerait Blouzcou. Qu’en pensez vous ?
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J’veux m’balader haut !
Au bout d’un trimestre de voyage, voici le récit de nos aventures, accompagnées par Baladeo









Un vert espoir…
Quelque peu décontenancée par l’avenir que nous propose Bangkok, j’ai tapé « agriculture urbaine », à tout hasard … Et contre toute attente, j’ai appris que depuis peu, on y cultivait de la spiruline sur les toits, cette algue source alternative de protéine. J’ai aussi trouvé qu’une entreprise avait monté sur son toit un jardin potager, dans le but de sensibiliser ses employés et les habitants au plaisir du jardinage. Ces deux initiatives n’étant pas évidentes à aller découvrir dans le cadre de notre voyage, nous nous sommes dirigées vers la troisième découverte. À moins d’un kilomètre de notre hôtel, le restaurant Phranakorn Nornlen fait pousser ses légumes et herbes aromatiques sur sa terrasse. Nous y avons découvert un petit havre de paix, avec non seulement une terrasse verte, mais également des employés tranquilles, apprenant à plier les fleurs de lotus pour la décoration de la salle, et fiers de nous expliquer qu’ici, les chambres n’ont pas de télé. Les familles sont ainsi incitées à vernir dans les lieux de partage conviviaux, comme la bibliothèque ou la chaleureuse salle de jeux. Et en effet, si nous nous sommes demandé s’il était bien prudent de manger les légumes poussés dans une ville si polluée, nous avons en tout cas passé une bien agréable après-midi, comprenant que Bangkok cachait certainement beaucoup d’autres joyaux de tranquillité insoupçonnés !







My thai time
Aladin vous livre ses impressions clipées sur la Thaïlande.
A la poursuite du banyan tree…
La jungle de Khao Sok n’a plus de secret pour vous depuis que nous vous l’avons présentée. Aladin, lui y est parti à la recherche de sa deuxième proie…



Mais où va-t-on ?
Deux séjours à Bangkok au cours desquels nous ne visitons pas les lieux touristiques, mais profitons de cette ville « développée » pour réparer tous nos petits bobos de backpakers. Changer la vitre de l’iPod d’indi, ce que nous n’avions pas pris le temps de faire avant de partir, trouver enfin des coques introuvables en Inde pour espérons, ne plus casser les vitres, nettoyer mon capteur d’appareil qui en avait pris un coup avec Ganesh, et bien sûr, tout faire pour réparer le drone d’Aladin. Mais ça, ça méritera un post bien plus long… Et puis aussi, passer du bon temps avec quatre autres familles tourdumondistes se retrouvant ici par le plus grand des hasards. Vive les blogs par lesquels nous nous étions rencontrés virtuellement, et reconnaissons que Bangkok a eu tout cela de bon. (Le blog de Sarah nous avait présentés : Le tour du monde à 80 cm, baskets et sac à dos, un monde de Gnous, le Voyage de Miles)
Attendrons nous pour autant avec impatience d’être au alentours du 17 décembre, date à laquelle nous devrons revenir ici prendre l’avion ?
Où sont les Thaïlandais ?
Suite à notre article sur nos déceptions culinaires, certains d’entre vous nous conseillent d’aller manger chez l’habitant. Oui mais voila …
À Bangkok, nous avons pensé que c’était normal, nous étions à la capitale. C’est vrai qu’à Paris aussi il peut sembler difficile de trouver un vrai Parisien.
À Khao Sok, nous étions en pleine jungle. Nous avons pensé qu’après tout, si tout n’avait pas été organisé pour les touristes, nous n’aurions peut être pas la chance nous non plus de pouvoir nous retrouver au milieu de ces paysages extraordinaires. Alors que le petit village au bord du parc national ne comprenne que des huttes-hôtel et des boutiques de massages pouvait se comprendre … Que le village flottant en plein cœur du lac n’ait été construit que pour les touristes les plus téméraires nous avait finalement bien arrangé, reconnaissons-le …
À Railay, nous avons voulu goûter à la plage. Nous avions d’office éliminé les Phuket certainement trop bondée, Ko Phi Phi trop connue pour ses full moon party, ou autre baie de Phang-Nga et sa fameuse James Bond Island… Et pourtant, ici aussi nous nous sommes retrouvés entre nous hélas. J’entends par là entre touristes. Entre toutous pourrais-je presque dire, trimballés de minibus en bus VIP quasiment sans comprendre ce qui nous arrivait. Certes l’éventail du catalogue est large et plaisant, allant du bungalow pour hippies à l’hôtel pour millionnaires sur « la plus belle plage du monde ». La communauté touristique probablement assez internationale, quoi que très européenne, aurait pu nous intéresser si nous avions été curieux de rencontrer les sosies de Brad Pitt ou de Lara Kroft. Mais tout cela ne nous offrait encore une fois pas la possibilité de découvrir l’autochtone…
Alors la Thaïlande est elle un énorme parc touristique ayant vendu son âme pour le plus grand plaisir des plus privilégiés de la planète ? Ou bien n’avons nous pas su passer entre les mailles du filet pour voyager plus intelligemment, et aller à leur rencontre ? Nous avions pourtant réussi en Inde, cela ne peut donc pas tenir qu’à nous …
A la recherche de la salade thaï
Dans la liste des idées reçues sur la Thaïlande, beaucoup d’entre vous nous ont parlé de la nourriture. Certains connaissent le pays, d’autres connaissent les restaus thaïlandais de France. Aladin faisait partie de ces derniers, et n’hésitait pas à partir en scooter à Belleville à 11h du soir pour le plaisir de savourer une salade thaï bœuf citronnelle sur un coup de tête. Aussi se réjouissait il ici de pouvoir en manger matin midi et soir.
Et pourtant, après plus de 2 semaines passées dans le pays, aucune salade ici n’atteint la perfection de celles de Belleville. Ne parlons pas de la qualité de la viande, qui peut se comprendre. Mais toutes les premières salades goutées n’avaient rien de thaï. Une très pâle copie adaptée au Touriste, mayonnaise remplaçant la citronnelle, et ketchup remplaçant la coriandre. Nous avons compris par la suite que « les touristes n’aimaient pas ça ». Alors bien sûr la spicy thaï salad réussit mieux à satisfaire les papilles d’Aladin, dès lors qu’il accepta d’arrêter de comparer avec Belleville.
Mais au risque de vous décevoir, voire de vous choquer, nous avons été très déçus par la nourriture ici. Pas de poulet citronnelle recommandé par Alice (qui serait peut être dans le même cas qu’Aladin si elle venait en Thaïlande…), des brochettes à tous les coins de rue, certes, mais rarement de bonne qualité, sauf si on aime le gras, des fried vegetable dont nous n’avons jamais su réellement comprendre s’ils étaient surgelés ou non, ce qui n’est pas bon signe …
Si nous pouvons comprendre que la cuisine exotique s’adapte à sa clientèle, nous ne comprenons pas pourquoi les restaus thaï sont si bons en France en ayant dû s’adapter à nos papilles, et si mauvais en Thaïlande lorsqu’ils pensent bon s’adapter aux touristes … ?
Le parc de Khao Sok
Nous quittons Bangkok et sa Khao San road pour nous rendre dans une autre jungle, plus au sud. Ayant prévu de repasser deux fois à Bangkok, nous posterons plus tard sur cette ville, afin d’affiner notre avis sur la capitale…
ON-NE-SAIT-RIEN-DE-LA-THAÏLANDE
Cet article est écrit à quatre mains, par Athéna et Indira.
(Et si vous aimez ce blog n’oubliez pas de voter pour nous aux golden blog awards)
Dans trois jours nous quittons l’Inde pour la Thaïlande. Dans le cadre de notre correspondance avec notre classe, nous avions décidé de poster avant d’arriver dans certains pays, l’idée que nous en avions.
On ne sait rien de la Thaïlande, mais on pense quand même que :
Notre copine Thyphaine adore ce pays parce que sa tante est thaï, et lui en parle beaucoup. C’est par elle que nous en avons une petite idée.
Bangkok c’est très commercial, il y a plein de choses à acheter, inutiles tout autant que professionnelles. Il y a plein de contrefaçons. On se demande s’il y a un métro. Athena pense que oui, et l’imagine sale. Mais au niveau de l’aspect de Bangkok, elle imagine de l’herbe bien tondue, une ville très clean, un temple pour décorer, très carré, nickel, et ça lui donne bien envie !
On ne connait pas d’autres villes que Bangkok.
Concernant les gens et leur culture, Athena les imagine avec une cravate, n’approchant personne, peu sociables, mais souriants. Indira les assimile à ceux qu’on a découverts dans la région de darjeeling, ressemblant aux tibétains. Ils sont peut être plus sérieux.
Il n’y aura que de la nourriture thaï qui ne nous tente pas. Des Nems par exemple.
Il n’y a pas de relief dans les paysages, et moins de couleurs qu’en Inde, mais aussi moins de pauvreté. On imagine des temples aux toits cornus et relevés. Les gens sont bouddhistes.
Bien sûr, on sait quand même que c’est en Asie, et que les gens ont les yeux plissés. Athéna a cru un instant que la Thaïlande était une île, mais Indira lui a rappelé que non. C’est un pays moins grand que l’Inde, et moins bondé. Il paraît que c’est aussi peuplé que la France, mais comme on pense que c’est plus grand, ça ne doit pas paraître peuplé.
Indira pense néanmoins que la Thaïlande sera attachante et vivante.
Athena assimile la Thaïlande à une couleur mauve-gris, et Indira à une couleur plutôt rosée.
Nous demandons à monsieur Tomé de bien vouloir nous excuser si nous avons écrit des bêtises …
Et vous la 5èB, que savez vous de la Thaïlande ? Écrivez nous vite, car nous y serons dès le 17 octobre !