Voilà, après trois jours à Sydney, nous avons déjà un bel aperçu de la nature Australienne :
Archives Mensuelles: janvier 2014
La vraie histoire de l’Australie
Cet article est écrit par Luc, special guest Australien de la rédaction
Vous avez oublié les requins blancs ! Il y a aussi les grosses falaises desquelles tu peux tomber. Il fait super chaud, et tu peux mourir de soif ! Tu peux te noyer dans des grandes vagues aussi grandes que des tsunamis ! La queue des kangourous est même mortelle s’ils te frappent… Il y a des lézards géants appelés iguanes qui ont un venin mortel et peuvent te manger cru ! Les aigles aussi peuvent t’attraper. Et les chauves-souries aussi peuvent te manger.
Je m’appelle Luc, j’ai dix ans et demi. Je suis venu en Australie parce que mon père voulait rentrer dans son pays, et habiter ailleurs qu’en France. Ma mère est française, j’ai donc habité en France jusqu’à mes six ans, et suis à Sydney depuis cinq ans.
Je peux donc aussi vous parler de l’Australie avec un peu plus de finesse.
Les aborigènes n’ont pas été exterminés. J’ai même un copain aborigène qui s’appelle Hasain. A redfern, le quartier où j’habite, il y a une communauté aborigène.
Le tabac n’est pas si cher : c’est quinze dollars australiens le paquet. De toutes façons, personne ne devrait fumer !
Il y a beaucoup de choses à faire en Australie :
Aller voir un match de foot par exemple. Notre équipe s’appelle les Soccer Roos (les kangourous), et on part au mundial. On aura l’Espagne, le Chili et la Hollande contre nous.
Les crocodiles ne mangent pas tout le monde ! Et moi j’en ai déjà mangé d’ailleurs, c’était dégoutant… Ils peuvent mesurer jusqu’à trois mètres de long.
Les Australiens sont champions de surf. J’en fais moi même depuis deux ans tous les week-end.
Mais il n’y a pas que la plage en Australie : il y a aussi les déserts et les forêts avec des animaux bizarres, comme les dingos qui ressemblent beaucoup à des loups. L’Australie est grande comme quatorze fois la France, (c’est la plus grande île du monde) mais avec beaucoup moins d’habitants : nous sommes vingt-deux millions (dont six cent soixante dix milles aborigènes).
Du coup, on part camper avec Athéna et Indira, ça devrait être génial ! On vous racontera nos aventures à notre retour !
Devisons un peu…
Le dollar australien est la monnaie officielle de l’Australie. C’est aussi la monnaie officielle, d’États indépendants, comme: la République des Kiribatila République de Nauru et Tuvalu.
Pour l’histoire de la monnaie australienne, différents noms ont été proposés en 1965, par le Premier Ministre de l’époque, Robert Menzies
Quatre pièces sont en circulation: 50, 20, 10 et 5 cents. Une trentaine de pièces commémoratives ont été mises en circulation, depuis 1970 aux valeurs des pièces courantes. Des pièces de collection, ont également été fabriquées. Les pièces de 1 et 2 cents ont été retirées de la circulation en 1991.
Cinq billets, sont en circulation: 5, 10, 20, 50 et 100 dollars. Le billet de 5 $ fut introduit en 1967.Celui de 2 $ fut retiré en 1988 et remplacé par une pièce ce qui ne fut pas le cas du 1 $ en 1984.Le billet de 100 $ fut introduit en 1984.
Mehdi Amriou
dessin8.jpg
comment nous voyons l’Australie…
Dream Stay
Rien ne filtrera ou presque de nos vacances à Bali. A peine verrat-t-on le dos de Jérômine attablée au restau. Il faisait beau et chaud, la piscine était douce, nous étions fatigués de nos escapades volcaniques.
Aladin lui en profitait quand même pour s’entrainer aux films institutionnels d’hôtel, pour le grand plaisir du gérant bien sûr. Qui sait, si, sans le sous en fin de voyage, nous ne pourrions pas dealer nos nuits contre des drones de films !
Un film qui ressemble à un point final sur l’Asie, une beauté calme et déjà nostalgique…
La balade de Bali
A Bali, tout le monde était en vacances, rien ou presque n’en sortira sur ce blog… Heureusement, nos photographes dignes des meilleurs paparazzis ont pu chasser cette scène de vacances de Métraglob et Drôle de Tête. Un microclimat régnait sur cette plage du nord de Bali : pas une goute de pluie dans la journée, pas un touriste pour troubler l’eau de la piscine. Dans ces conditions-là, que faire d’autre que rien ?
La souffrance de l’ijen














































Bien sûr ça n’est pas un scoop … Nicolas Hulot est passé ici avant nous, James Nachtwey a témoigné aussi sur les ramasseurs de souffre d’Amérique du Sud. Et bien sûr, tout comme à Darjeeling, c’est facile ici de faire des belles photos. Y a qu’à cliquer.
Mais ça n’empêche pas l’émotion. Être accueillis trois jours dans une famille de mineurs qu’on a l’impression de connaître depuis toujours, et qu’on ne reverra plus jamais par la suite on s’en doute bien, m’avait déjà bien émue. Voir Paing, le père, porter Vénus pendant trois heures d’ascension m’avait également touchée. J’avais beau me dire que c’était toujours moins lourd que les 75 kilos de souffre qu’il porte habituellement, nous lui en étions évidemment reconnaissants.
Nous n’avons aperçu le travail des mineurs que sept heures durant. Mais c’est bien suffisant pour garder ces images en tête pour de longues années. Et ouvrir un flot de questions. Pourquoi n’aménage-t-on pas une extraction plus mécanisée ? Pourquoi faut il blanchir le sucre avec du souffre alors qu’il est meilleur brun ? Comment tiennent ces forçats alors que l’alcool est interdit, et la vente de ganja soumise à la peine de mort ?
Le seul élément de réponse qu’a pu nous apporter Paing, est que le mineur gagne dix fois plus que la repiqueuse de riz … Et que le site étant un parc naturel, il faut le préserver. Pour le sucre, nous avons conclu d’un commun accord à un « crazy world ».
Sulfureuse Drôle de tête
Mais pourquoi Drôle de tête n’avait elle pas accompagné Metraglob en haut du volcan !!!??
Qu’à cela ne tienne, elle se risqua seule à son tour au fond d’un cratère, et se glissa au milieu du souffre pour redescendre de cette montagne. L’odeur n’était pas fort agréable, mais la montée de trois heures l’avait épuisée, elle n’avait pas le choix !
Le beau, la brute et le souffrant
Des volcans, encore des volcans, toujours des volcans. Mais à chacun sa manière de les raconter :