La maison de terre

Après avoir visité la maison de bouteilles en Argentine, nous avons eu la chance d’assister à la construction de maison en terre au Chili. Vous l’avez déjà découvert dans nos dernières vidéo, mais nous voulions vous en faire part un peu plus précisément en photo. Nous ne savons pas si cette construction est traditionnelle de la région. D’où vient la technique, la forme, nous ne savons pas. Mais nous avons compris que tout ici est bien sûr écologique, et intelligent. La maison parait basse vue de l’extérieure, mais le sol est en fait creusé, la maison est donc deux fois plus haute lorsqu’on est à l’intérieur. La terre extraite du sol permet, une fois mélangée à de la paille, d’avoir la matière pour monter les murs. On peut mettre de pneus dans les murs, ou encore de vieux habits à l’intérieur de la terre, qui serviront également d’isolation. Par sa situation semi enterrée, la maison est bien isolée des nuits froides et des journées chaudes. Bien sûr, la terre permet de passer les câbles nécessaires à l’électricité par exemple. Aurora cueillera ensuite les branches nécessaires pour le toit, qu’elle recouvrira de terre séchée.

La cuisine, ouverte, est dans une pièce à part, donc les murs ont été, eux incrustés de fond de bouteille, tels des carreaux de verre. Et les pneus forment les fenêtres, ouvertes et rondes.

Nous avons tout de suite eu envie de reconstruire la maison bretonne d’Aladin avec cette méthode… Mais bien sûr, les climats ne sont pas les mêmes, le désert d’Atacama étant la région la plus aride du monde ! 😉 A nous d’explorer des méthodes similaires et adaptées à nos climats au retour, ça existe forcément !!

Aqui se celebra la vida !

Cet article est dédicacé à Louise, qui a su me remettre en contact avec Magdalena, et grâce à qui j’ai vécu le séjour le plus émouvant du voyage ! Merci Louise !

San pedro d’atacama

Nous retrouvons ici le Chili que nous avions quitté trop vite après Valparaiso. Valapraiso qui brûlait pendant que nous étions à San Pedro…

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Venant de Salta en Argentine, nous avons traversé une route mémorable nous présentant en une dizaine d’heures les quatre saisons les unes à la suite des autres. La frontière passée à 4200 mètres nous permit d’appréhender le manque d’oxygène lorsqu’il fallu sortir nos bagages du bus … Et la chute de neige fit pester Aladin qui était en tongs…
L’ensemble des touristes fut assez étonné en débarquant dans la petite gare routière de San pedro. Ce village en plein désert surprit également Athéna et Indira qui ne s’attendaient pas à cette ambiance de terre battue aux allures de village vacances.
San pedro nous plut sur le champ. Nous ne savions pourtant pas encore le plaisir que nous aurions les dix jours suivants à découvrir les paysages des plus purs et des plus variés de notre voyage.

Ode à Valparaiso

Cet article est pour Camille qui sut prendre des risques pour moi (!), et me motiva à Valparaiso…

Nous connaissons tous Pablo Neruda. Au moins pour une rue, un centre culturel une place de banlieue qui porte son nom. Ce fut donc l’occasion au Chili, et plus particulièrement à Valparaiso d’approfondir nos connaissances sur ce personnage, nous retrouvant sur ses traces à Valparaiso. Non pas que nous ayons visité sa maison, les musées n’étant pas notre truc, honte à nous. Nous sommes tout de même passés devant, le seul jour de fermeture, un lundi…

En revanche, nous ne pouvions que découvrir son poème que nous aurions pu mettre en exergue de notre blog :

« Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
(…)
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés. »
Mais c’est bien sûr l’Ode à Valparaiso que nous voulons vous présenter ici, après dix jours de flaneries dans cette ville qui nous a tant plu, qui nous attend plus…