Nous voilà au Pérou, avant même d’avoir pu poster grand´chose sur la Bolivie. Nous y reviendrons donc bien sûr, mais voici avant tout ce que nous savons sur le Pérou, où nous resterons un mois et demi.
D’où vient cette expression « c’est pas le Pérou » ? Sûrement du fait que c’est le bout du monde, la dernière extrémité en terme de voyage, depuis chez nous. Et c’est cela qui attirait Aladin, lorsque, bien plus jeune, il rêvait de prendre le large. Jéromine, on le sait déjà, rêve aussi de Pérou depuis toujours. Ses références d’enfance sur le pays vont des Enfants du Soleil, dont le générique l’enchante encore à cette heure, à la pub nescafé, en passant par le grand bleu. La scène où Rosanna Arquette va rejoindre Jean-Marc Barr en prenant un train haut perché dans les Andes, entre poules et moutons, et s’adressant à une vieille mamita sans parler un seul mot d’espagnol, la fait encore rêver. Il paraît pourtant hélas que prendre un train au Pérou est maintenant réservé aux touristes et n’a plus rien d’authentique …
Enfin, les musiciens péruviens du métro avec leur flûte de pan et leurs bonnets ont toujours été un moment magique en passant à la station Montparnasse Bienvenüe.
Les lamas, les enfants à bonnets comme dans Tintin et le temple du soleil sont aussi des références importantes. Mais nous avons appris qu’il s’agissait en fait d’inspirations boliviennes pour Hergé, et plus précisément d’ailleurs du temple de Tiwanaku.
Maintenant qu’on connait la Bolivie, on se demande si le Pérou sera vraiment différent, ou si nous vivrons une Bolivie bis. Après tout, c’était le même pays pendant un bon bout de temps. La nourriture parait il sera meilleure, bien qu’il parait qu’on y mange du cochon d’Inde … De bons suchis également, dus à l’immigration japonaise, dont nous nous demandons bien de quand elle date, et pourquoi ils sont arrivés là.
Sinon bien sûr il y a le macchu pichu… Des mines d’or en veux tu en voilà … Des dessins mystérieux au sol, le condor qu’Athèna aimerait bien voir…
Et puis bien sûr il y a Philippe, l’ami d’enfance d’Aladin parti vivre à Lima il y a une dizaine d’année. Et c’est bien là la première raison de notre venue ici.
N’oubliez pas, svp,de passer le bonjour à Philippe et à sa famille de notre part. Merci !!
Pour l’immigration japonaise, je pense qu’elle date de la fin du XIXe siècle, quand le Japon en voie de modernisation, encourageait l’émigration de gens des campagnes,et que le Pérou avait besoin de travailleurs dans ses plantations.